Dans une interview à Sputnik, le vendredi 21 avril, le président syrien Bachar El-Assad a déclaré que Damas s’intéressait à l’achat de systèmes de défense antiaérienne avancés en Russie. À l’heure actuelle, l’armée syrienne possède des systèmes soviétiques S-200, qui ne peuvent assurer une défense optimale dans les conditions du combat moderne.
Le Président syrien a indiqué plus de la moitié du matériel antiaérien syrien a été détruite par des terroristes.
« Nous ne pouvons pas donner de chiffres précis maintenant, car, comme vous le savez, c’est de l’information militaire, mais je peux vous dire que c’est plus de 50 % », a commenté M. Assad sur l’arsenal antiaérien syrien restant.
L’armée syrienne dispose de systèmes de missiles surface-air S-200 (code l’OTAN SA-5 Gammon), livrés pour la première fois par l’Union soviétique en Syrie en janvier 1983.
« Au tout début des attaques, ils ont commencé à détruire la défense antiaérienne syrienne, qui n’avait rien à voir avec ce qu’ils appelaient à l’époque des « manifestations pacifiques ». La majorité des sites de défense antiaérienne se trouve en dehors des villes, dans les zones périphériques, c’est pourquoi ils ont commencé à attaquer ces infrastructures, ce qui a eu un impact dramatique pendant la crise », a expliqué le Président syrien.
En novembre 2016, le ministère russe de la Défense a déclaré que les forces russes avaient réparé quelques systèmes syriens S-200 et les avaient rendus à nouveau opérationnels. Par exemple, en juillet 2016, l’armée syrienne, à l’aide des spécialistes russe, s a reconstruit un site pour des S-200 à l’aéroport de Kweïres, près d’Alep.
Bien que ce système de défense antiaérienne soviétique ait été conçu pour protéger des infrastructures militaire et civile cruciales contre tous types d’attaques aériennes, il ne peut pas garantir une défense à 100 %, étant entré en service il y a 50 ans, en 1967.
Le sénateur russe Viktor Ozerov a déclaré samedi que la Russie était prête à fournir à la Syrie de nouveaux systèmes de défense antiaérienne si Moscou et Damas parvenaient à conclure un accord.
Source: Avec Sputnik