Des activistes syriens ont une lancé sur les réseaux sociaux une campagne pour répondre aux accusations infondées proférées contre le gouvernement syrien lui attribuant la présumée attaque chimique contre la localité de Khan Cheikhoun.
La pièce maitresse de leur campagne est sans doute les images vidéo filmant une usine pour produire du gaz sarin, appartenant aux groupes terroristes.
La vidéo est connue depuis mai 2013, c’est-à-dire avant l’attaque de la Ghouta orientale en août 2013, et de nombreux médias en avaient parlé et l’avaient postée.
A cette époque, c’est la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra qui l’avaient diffusée. Mais jamais les médias occidentaux ni mêmes les organisations internationales ne lui ont accordé aucun intérêt.
Ayant changé de nom vers Front Fateh al-Cham, pour échapper aux sanctions onusiennes qui la touchent, cette organisation oeuvre actuellement dans le cadre d’une coalition de groupes terroristes baptisée Hayat tahrir al-Cham.
La vidéo montre une expérimentation sur deux lapins qui ont été exposés à ce gaz et finissent par succomber en quelques minutes. Sur fond de chants, le présentateur de la vidéo qui apparait encagoulé menace directement les Nassirites, c’est-à-dire la communauté des alaouites à laquelle appartient le président syrien Bachar al-Assad.
A cet égard, ces activistes assurent que les enfants dont les photographies ont figuré dans le massacre sont bel et bien des enfants alaouites qui avaient été kidnappés lors des razzias contre les villages alaouites. Certains d’entre eux montrent des traces de sang et de torture. (Photo à gauche)
Certains activistes ont même découvert que la photo qui avaient été diffusées à grande échelle comme étant celle d’une jeune victime d’une grande beauté qu’ont tentait de sauver mais en vain lors de l’attaque de Khan Cheikhoun s’est avéré être un tableau Pastel qui avait été brossé par le peintre turc Mustafa Yuce , désignant la Syrie. (Photo à droite)
Ces activistes ont été aussi étonnés de découvrir que certains médias des rebelles syriens avaient dès le 1er avril évoqué une attaque au chlore, au gaz sarin, à l’agent zouman et au VX contre la province de Hama. (Photo à gauche)
Selon ces activistes, rapporte Al-Mayadeen, certaines photographies des victimes de l’attaque chimique sont utilisées pour le instrumentaliser et mendier davantage de sympathie, ce qui montre qu’il y a une tentative de dissimuler son véritable auteur ».