Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi, le lundi 19 mai, à la condamnation de l’offensive militaire israélienne contre Gaza par les dirigeants britannique, canadien et français, prétendant qu’ils offrent ainsi une « immense récompense » au Hamas.
« La guerre peut se terminer demain si les otages restants sont libérés, si le Hamas dépose les armes, si ses dirigeants meurtriers sont expulsés et si Gaza est démilitarisée », a conclu Netanyahu.
Dans une déclaration commune, la Grande-Bretagne, la France et le Canada ont menacé ‘Israël’ de sanctions son offensive militaire ne cesse pas et si le blocus humanitaire n’est pas levé.
Les trois pays concernés ont dénoncé conjointement « l’aggravation de la crise humanitaire » à Gaza, qualifiant de « totalement insuffisant » l’approvisionnement alimentaire autorisé par ‘Israël’.
Ils ont également condamné « le langage odieux » utilisé par certains membres du gouvernement israélien suggérant que les civils quittent Gaza par désespoir.
Le Hamas s’est félicité de cette déclaration, la qualifiant de « pas important dans la bonne direction » qui « reflète une position de principe contre la politique israélienne de siège et de famine ».