Le Hamas affirme que les atrocités intensifiées de l’armée d’occupation israélienne à Gaza font partie de la politique de « vengeance » de Benjamin Netanyahu contre le peuple innocent du territoire palestinien assiégé.
Le groupe de résistance palestinien a déclaré, le mardi 8 avril, dans un communiqué que cette « politique de vengeance contre les enfants, les femmes et les personnes âgées n’est pas un plan pour obtenir une prétendue victoire, mais plutôt une voie menant à un échec inéluctable ».
D’après les informations fournies par la Défense civile de Gaza, les frappes aériennes israéliennes de mardi ont causé la mort d’au moins 19 civils, dont plusieurs enfants, à travers le territoire palestinien.
Le Hamas a de nouveau appelé la communauté internationale à intervenir pour de mettre fin aux bombardements israéliens contre Gaza, tout en avertissant que l’intensification des offensives militaires ne garantirait pas la sécurité des prisonniers israéliens.
Le Hamas a en outre fermement dénoncé les bombardements israéliens persistants contre la bande de Gaza.
Il a souligné que « ces actions dépassent le cadre d’une simple pression militaire et s’apparentent à un crime organisé visant des civils innocents ».
Le Hamas a également insisté sur le fait qu’il incombe à la communauté internationale de prendre des mesures claires et immédiates pour mettre un terme à cette escalade de violence.
Le Hamas a réitéré que « l’intensification et l’ampleur croissante des agressions ne parviendront pas à ébranler la détermination du peuple palestinien. Au contraire, ces attaques ne feront qu’accroître leur volonté de résister et de lutter contre cette agression ».
Depuis le 18 mars, ‘Israël’ a été responsable de la mort de plus de 1 390 Palestiniens, relançant une campagne de violence qui a mis fin à un cessez-le-feu de deux mois, lequel avait permis un répit temporaire et facilité la libération de certains captifs israéliens en échange des centaines de prisonniers palestiniens.
Rappelons que plus de 50.000 Palestiniens sont tombés en martyre, dont une majorité de femmes et d’enfants, depuis le déclenchement de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza, le 7 octobre 2023.