L’Atlantic Council a estimé que « l’administration Trump risque de répéter les erreurs du passé au Yémen, en limitant sa stratégie à une option militaire rapide », rappelant « la guerre mondiale contre le terrorisme après les attentats du 11 septembre, ignorant ainsi l’importance d’élaborer un plan durable pour résoudre la crise yéménite. En négligeant la complexité du conflit, les États-Unis ne parviennent pas à mettre en œuvre une stratégie à long terme qui protège leurs intérêts au Yémen et dans la région dans son ensemble ».
L’Atlantic Council a noté que « la solution militaire américaine ne mettra pas fin aux conflits nombreux et complexes, mais les approfondira plutôt et contribuera au flux continu d’armes, à l’intervention étrangère, à la fragmentation, à la faiblesse de la gouvernance et à une situation humanitaire catastrophique ».
L’Atlantic Council a expliqué que « le manque de compréhension du conflit yéménite de la part des États-Unis et des pays occidentaux a exacerbé la crise, voire l’échec à empêcher le déclenchement de la guerre est en grande partie dû au manque d’attention et d’efforts politiques dirigés vers le Yémen, même dans les circonstances les plus désespérées, ce qui affaiblit les actions américaines vitales dans la région ».
L’Atlantic Council a indiqué que « même si les lignes de front sont gelées, selon diverses évaluations, cette impasse contribue à la division officieuse du Yémen, avec Ansarullah contrôlant le nord et les forces séparatistes contrôlant le sud ».
Il a ajouté : « Cette division ne mettra pas fin au conflit, mais pourrait conduire à une nouvelle vague de combats. Alors que l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, a souligné la nécessité de trouver des solutions acceptables par toutes les parties par le dialogue, les États-Unis ne participent pas activement à un tel effort ».
Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a expliqué que « ses préoccupations concernant le conflit yéménite se limitent à contrer les menaces qui pèsent sur les intérêts de Washington dans la région ». Il a affirmé : « Nous ne nous soucions pas de ce qui se passe dans la guerre civile yéménite ».
Source: Médias