Les habitants du sud-Liban continuent d’affluer pour le 3ème jour consécutif vers leurs villages, en dépit des menaces israéliennes.
Les habitants de Yaroun sont entrés, ce mardi, dans leur village en compagnie de l’armée libanaise, alors que l’armée d’occupation israélienne occupe toujours plusieurs zones périphériques de cette localité.
Le correspondant d’Al-Manar a rapporté qu’un bulldozer de l’armée libanaise a ouvert la route jusqu’aux quartiers internes de la localité de Yaroun.
Une équipe de la Croix-Rouge libanaise est également entrée à Yaroun pour récupérer les corps des martyrs de la Résistance.
Le correspondant d’Al-Manar a également rapporté que l’armée libanaise et les habitants sont entrés dans des parties de la localité d’Aitaroun, en attendant sa libération totale.
Et puis dans la localité frontalière de Boustan, l’armée libanaise a érigé un poste militaire, ce qui implique la libération de ce village.
Les habitants de la localité de Talousa continuent eux aussi d’y affluer, défiant les drones israéliens survolant la région.
Et puis à Houla, l’occupation a érigé des barrières près d’un poste de l’armée libanaise à l’entrée ouest de cette localité, et rasé les maisons dans la région de Marj Houla. En dépit de ces agressions les habitants de Houla se sont rassemblés devant l’entrée de leur village, insistant pour y pénétrer.
Par ailleurs, notre correspondant a rapporté que les forces d’occupation ont libéré, ce mardi, 6 Libanais qui avaient été arrêtés dans les localités de Houla et Markaba il y a deux jours.
Rappelons que les habitants des villages frontaliers du sud, soutenus par des citoyens de différentes régions, ne cessent d’affluer depuis, le dimanche 26 janvier, vers les frontières du sud afin d’entrer dans leurs villages et en expulser l’occupation.
Lundi, deux Libanais sont tombés en martyrs et 26 autres ont été blessés à la suite d’agressions israéliennes contre les habitants voulant libérer leurs villes et villages.
Rappelons que dans le cadre de l’accord du cessez-le-feu entre le Liban et ‘Israël’, le délai de 60 jours pour le retrait de l’armée d’occupation israélienne des villages frontalier du sud du Liban a expiré le 26 janvier à 4h00 du matin.
Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a déclaré, le lundi 27 janvier, que les images du retour des sudistes dans leurs villages constituaient « une scène de victoire », affirmant que « la résistance reste inébranlable et forte ».
Cheikh Qassem a souligné qu’« Israël doit se retirer car les 60 jours ont expiré », exprimant son rejet de toute justification pour prolonger ce délai. Il a dans ce contexte déclaré que « la résistance a le droit d’agir de la manière convenable au niveau de la forme, de la nature et de la durée la confrontation. »