Les Israéliens sont divisés sur l’accord de règlement et de cessez-le-feu prévu avec le Liban. Certains considèrent que la conclusion de cet accord était une opportunité avant de s’enfoncer dans le bourbier libanais, alors que d’autres l’ont décrit comme un échec historique et une capitulation de la part d’Israël face au Hezbollah.
Au moment où le Hezbollah continue de lancer des missiles et des drones vers les profondeurs de l’entité sioniste et affronte les forces israéliennes à la frontière avec la Palestine occupée, et refuse de se soumettre aux conditions israéliennes pour parvenir à un cessez-le-feu, le général de réserve de l’armée israélienne , Noam Tivon, a reconnu que « l’accord avec le Liban a été proposé parce que nous n’avions pas beaucoup d’options ».
S’adressant à la Douzième chaîne israélienne, Tivon a souligné « la nécessité de conclure l’accord maintenant avant de s’enfoncer dans le bourbier libanais et avant de perdre davantage de soldats sans réaliser d’exploits ».
Dans ce contexte, Noam Tivon, ancien commandant du Corps du Nord dans l’armée d’occupation, a indiqué que « l’accord a été conclu grâce à la pression internationale, à la Cour pénale internationale et à l’embargo américain sur les armes, en plus de la situation difficile à laquelle est confronté l’armée israélienne ».
Pour sa part, le conseiller stratégique Barak Sari a déclaré dans une interview accordée à la même chaîne que « le plus gros problème de Netanyahu avec l’accord avec le Liban, qui doit être conclu en raison du bourbier libanais et du meurtre de soldats supplémentaires, est que Netanyahu doit affronter ses partisans et ses électeurs, dont la plupart sont opposés à l’accord ».
Le conseiller stratégique a indiqué que « Netanyahu commercialisera l’accord en affirmant qu’il s’agit d’un cessez-le-feu de seulement 60 jours et que cet accord est nécessaire pour traiter des questions sensibles concernant les États-Unis, telles que l’embargo sur les armes et le besoin d’Israël d’obtenir le soutien des USA auprès des Nations Unies, en plus de la nécessité d’armer et d’organiser l’armée qui a été épuisée ».