Le Wall Street Journal américain a rapporté aujourd’hui, vendredi, que les responsables israéliens sont préoccupés par la décision de la Cour pénale internationale de La Haye, après avoir émis deux mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense limogé Yoav Galant ».
Le journal a souligné que « ce qui inquiète également les responsables israéliens, c’est que les détails des accusations restent secrets, et que ces détails pourraient exposer les responsables du gouvernement et de l’armée israélienne qui voyagent à l’étranger à des arrestations pour crimes de guerre ».
Le journal a estimé que « les deux mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale aggravent l’isolement global d’Israël, qui est déjà sous la pression de divers pays du monde, en raison de son agression continue contre la bande de Gaza ».
Le journal américain a noté que « la décision du tribunal compliquerait le voyage de Netanyahu et de Gallant, qui pourraient être arrêtés dans n’importe lequel des 124 États membres du tribunal, qui sont techniquement tenus d’exécuter les mandats d’arrêt ».
Selon des experts juridiques et des responsables proches du dossier, ces deux mandats inciteraient certains gouvernements à réduire leurs contacts avec Netanyahu et d’autres responsables israéliens », selon le journal.
La décision de la Cour pénale internationale encouragera le dépôt de nouvelles plaintes pour crimes de guerre contre « Israël ».
La décision de la CPI pourrait également stimuler les efforts visant à porter de nouvelles affaires de crimes de guerre contre des responsables israéliens de rang inférieur devant les tribunaux nationaux en Europe et ailleurs dans le monde. Cela encouragera une nouvelle tendance au boycott des entreprises de défense, des universitaires et des responsables israéliens, une tendance qui s’est ancrée dans les pays en colère contre les crimes « d’Israël » dans la bande de Gaza.
Dans le même contexte, le journal a mentionné qu’au cours de cet été, plus de 20 universités en Europe et au Canada ont rompu leurs liens avec les institutions israéliennes et que les entreprises israéliennes ont été exclues des salons commerciaux. Récemment, l’ancienne ministre israélienne de la Justice Ayelet Shaked s’est vu refuser un visa pour entrer en Australie.
De même, le Wall Street Journal américain a expliqué que les pays qui ont critiqué la manière dont la Cour pénale internationale a géré la guerre dans la bande de Gaza sont désormais confrontés à l’obligation légale d’exécuter des mandats d’arrêt si des responsables israéliens se rendent dans leur pays, ce qui les place dans un dilemme.
Jeudi, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et limogé le ministre de la Défense Yoav Galant, accusé d’avoir commis des crimes de guerre à Gaza.
Source: Médias