L’expert en matière de sécurité nationale, le général de réserve de l’armée d’occupation israélienne, Kobi Marom, a affirmé dans une interview à la chaîne israélienne Channel 12 « qu’Israël ne démantelera ni ne vaincra le Hezbollah », admettant « qu’il n’a pas la capacité de le faire. »
Tout en reconnaissant l’incapacité de démanteler ou de vaincre le Hezbollah, Marom a souligné « qu’Israël fait face à des jours difficiles dans le nord, avec des combats difficiles face à la résistance au Liban, qui ne fait aucun doute qu’elle renforce sa puissance militaire et ses capacités de leadership, (en parallèle) avec la conduite des négociations ».
En outre, Marom a souligné « qu’il faut faire preuve de prudence quant à la réponse iranienne », notant « qu’ Israël, au cours de l’année écoulée, a échoué à maintes reprises à évaluer les intentions de l’ennemi ».
Après 13 mois de guerre, « Israël est confronté à d’énormes répercussions sur l’armée, les forces de réserve et au niveau économique », a ajouté le major de réserve.
Concernant l’armée et les forces de réserve, Marom a souligné que « l’armée régulière a un lourd fardeau, en plus d’avoir un problème de munitions, alors qu’ il y a un problème difficile en termes de fardeau aussi pour les forces de réserve ».
Sur le plan économique, Marom a souligné que « chaque jour de guerre coûte environ un milliard de shekels, et c’est beaucoup pour Israël ».
Les chiffres sur les pertes du Hezbollah sont faux
S’adressant également à la Douzième chaîne, l’ancien commandant de la formation de défense aérienne, général de brigade de réserve de l’armée israélienne, Zvika Haimovich, a affirmé que « les chiffres présentés concernant les pertes du Hezbollah sont faux ».
Dans ce contexte, Haimovitch a souligné que « les propos du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, selon lesquels le Hezbollah a perdu un pourcentage important de ses missiles et drones sont inexacts, car le parti a de quoi supporter l’attrition pendant un an » avertissant que « la guerre a un coût ».
Le correspondant de la Douzième chaîne dans le nord, Hadar Ghetsis, a pour sa part évoqué les tirs du Hezbollah « d’un nombre incalculable de tirs », soulignant « qu’il conserve sa capacité à lancer des missiles, même à la lumière des tentatives de règlement politique ».
Il a ajouté : « Même si le Hezbollah n’a pas lancé 200 missiles, mais plutôt 60 missiles, un missile est capable de tuer 5 personnes. »
Il est à noter que le chef du conseil local de Mevo’ot Hermon, Benny Ben Mofkhar, a précédemment affirmé que « l’accord avec le Liban n’assurera pas la sécurité du retour vers le nord », soulignant que « la situation nécessite au moins 5 ans jusqu’à ce que la situation redevienne normale. »
Si Ben Mofkhar a affirmé « qu’ il n’y a pas de sécurité dans le nord », il a indiqué, dans une interview à la chaîne israélienne Kan, « qu’il existe un grand danger que ceux de Metulla, Manara, Kfar Yuval et Margaliot soient tués ou blessés par les tirs du Hezbollah ».
À son tour, l’ancien commandant du Corps du Nord, général de réserve de l’armée israélienne, Noam Tivon, a souligné « la nécessité de parvenir à un règlement avec le Liban », avertissant que la résistance islamique au Liban « accumulera la confiance en elle, et frappera Israël tout en causant davantage de victimes dans ses rangs ».
Source: Médias