Le président iranien Masoud Pezeshkian a souligné que « le groupe BRICS représente une opportunité pour les pays et le reste du monde de ne pas lier leur sort à celui des pays occidentaux, qui ont créé la violence et le terrorisme ».
Il a déclaré, dans un discours prononcé lors du sommet tenu dans la ville de Kazan, en Russie, que « l’Iran insiste pour que le groupe des BRICS soit loin des intérêts géopolitiques et qu’il crée une forme d’opportunités et de coopération entre les États membres ».
Pezeshkian a parlé « de bénéficier des monnaies nationales parmi les pays BRICS et de réduire les pressions imposées par l’Occident », soulignant cela « avec la création d’un panier de monnaies qui rassemble les pays membres du BRICS pour limiter la domination du dollar américain ».
Pezeshkian a estimé que « les efforts déployés jusqu’à présent pour permettre au dollar de dominer le monde sont toujours d’actualité, alors que les pays des BRICS ne peuvent pas se permettre de payer le prix de la politique américaine ».
Il a ajouté, dans le contexte des influences américaines, que « les pays indépendants ne peuvent plus supporter le prix des mauvaises politiques financières menées par les États-Unis ».
Le président iranien a souligné que « son pays est attaché aux principes des BRICS, qui visent à réformer la gouvernance mondiale et le multilatéralisme et à renforcer la sécurité et la paix mondiales ».
Pezeshkian rencontre Poutine
En marge du sommet des BRICS, Pezeshkian a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine, affirmant que « nous pouvons établir une interaction constructive dans le cadre du groupe des BRICS ».
Pezeshkian a espéré « perturber le totalitarisme américain et ses sanctions avec l’aide de la Russie, ainsi que la communication économique, politique et culturelle entre nous et la signature d’accords et leur finalisation rapide ».
« Concernant les relations russo-iraniennes, Pezeshkian a noté « qu’elles sont stratégiques et dans l’intérêt des deux pays », selon l’agence iranienne IRNA.
Pezeshkian rencontre Sissi
Également en marge du sommet des BRICS, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a rencontré son homologue iranien, et ils ont convenu au cours de la réunion de l’importance des efforts conjoints pour explorer les perspectives de développement des relations bilatérales, selon un communiqué publié par la présidence égyptienne.
Les deux présidents ont échangé leurs points de vue sur les développements dans la région et, dans ce contexte, Sissi a souligné « l’importance de désamorcer les tensions régionales et d’éviter une escalade non calculée, qui pourrait pousser l’ensemble de la région dans des affrontements dangereux avec des répercussions négatives sur la sécurité et la stabilité régionales ».
La réunion a passé en revue « les efforts et les communications intensifs de l’Égypte pour tenter de faire progresser la voie du calme et de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et au Liban », notant « la nécessité de mobiliser les efforts internationaux pour exhorter toutes les parties à traiter de manière positive les efforts visant à restaurer le calme à Gaza et dans la région, permettant de faire face à la catastrophe humanitaire ».
Araqchi: l’avenir des BRICS est prometteur
À son tour, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a indiqué que « l’avenir du groupe BRICS est prometteur », expliquant que son « objectif est d’établir un ordre mondial fondé sur la paix et la justice ».
Concernant les États-Unis et leur politique, Araqchi a déclaré : « Washington veut poursuivre ses politiques hostiles et autoritaires dans le nouvel ordre mondial », soulignant que « cela n’arrivera pas ».
Il a ajouté que « les États-Unis ne sont pas assez forts pour maintenir leur domination ».
La déclaration finale du sommet des BRICS a évoqué » leur rôle de premier plan dans le processus d’amélioration du système financier mondial » et dans les développements dans la région », soulignant « la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza ».
Source: Médias