L’agence de notation Fitch a annoncé dans la nuit de lundi à mardi 13 août une baisse de la note de crédit d’Israël à A avec une perspective négative.
Cette décision s’explique par plusieurs facteurs liés à la situation actuelle de l’entité sioniste. Fitch justifie cette dégradation par la prolongation de la guerre, la crainte d’ouverture de nouveaux fronts et les dommages aux infrastructures qui en résultent, ont rapporté les médias israéliens.
L’agence souligne également l’augmentation des dépenses de sécurité et s’inquiète de l’incapacité potentielle du gouvernement à prendre des décisions économiques cruciales.
Dans son communiqué, Fitch précise : « La polarisation politique, les besoins de la coalition et les exigences militaires pourraient retarder la convergence et constituer un risque pour les perspectives de l’entreprise. »
Des sources économiques estiment que la prolongation de la guerre et le développement du conflit direct avec l’Iran devraient inciter les agences de notation à pénaliser à nouveau ‘Israël’.
Elles ont ajouté que le retard dans la préparation du budget de l’année prochaine et une éventuelle réouverture du budget de l’année en cours causeraient d’énormes dommages à l’image de l’économie israélienne aux yeux des acteurs internationaux.
Cette décision de Fitch fait suite à des baisses similaires par S&P en avril et Moody’s plus tôt cette année, toutes deux citant les risques géopolitiques accrus pour ‘Israël’.