Les médias israéliens ont révélé que l’armée israélienne cible délibérément des civils non armés dans la bande de Gaza, et insiste pour les tuer tout en sachant qu’ils ne représentent aucune menace.
Commentant les données de l’armée d’occupation israélienne selon laquelle environ 9.000 « terroristes » ont été éliminés depuis le début de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, le journal israélien Haaretz rapporte des témoignages qui assurent que la majorité des personnes visées étaient des civils et ne représentaient aucune menace.
Le journal révèle que des Palestiniens n’ayant jamais manier des armes avaient été tués par l’armée israélienne sous l’accusation de sabotage. Un officier de réserve affirme que la définition d’un terroriste est « toute personne tuée par l’armée israélienne à l’intérieur de la zone de combat ».
Haaretz a également souligné que le gouvernement israélien, de son chef jusqu’à ses plus petits membres, refuse de reconnaître que de nombreux habitants de Gaza sont des civils non combattants et qu’environ la moitié de la population de la bande est composée d’enfants.
Le journal a également souligné que le ciblage répété des civils en attente de secours dans la ville de Gaza par les forces d’occupation vise à promouvoir la famine.
Cet avis est partagé par le site web du magazine israélien « 972+ ». Il a publié une enquête dans laquelle il parle de l’autorisation élargie accordée à l’armée israélienne de bombarder des cibles non militaires, de l’assouplissement des restrictions liées aux pertes civiles attendues et de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour identifier davantage de cibles potentielles, ce qui lui a permis de mettre en œuvre « sa guerre la plus sanglante dans la bande de Gaza ».
Il y a quelques jours, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les droits de l’homme dans les territoires occupés, Francesca Albanese, a annoncé dans une déclaration à Al-Mayadeen : « Ce qui se passe à Gaza est une sorte de crime de guerre sans précédent », fournissant une explication du chemin parcouru, sur lequel elle s’est appuyée pour présenter l’accusation de génocide, qui « est devenue la norme aujourd’hui ». Des éléments complets.
La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l’ONU a publié une résolution de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à laquelle l’occupant n’a pas adhéré.
Source: Médias