Des avions de l’armée d’occupation israélienne ont bombardé, le mercredi 13 mars, l’entrée d’un centre de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient). La frappe a fait cinq martyrs et des dizaines de blessés, selon des sources locales.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un grand nombre de déplacés blessés, tombés par terre tout près des camions transportant des aides humanitaires.
Les corps des martyrs et certains des blessés ont été transférés à l’hôpital Koweït de Rafah. Cet hôpital est devenu un refuge pour des milliers de déplacés étant donné qu’il n’y a pratiquement plus de lieux sûrs à Rafah pour se mettre à l’abri des attaques de l’armée d’occupation israélienne.
« L’attaque d’aujourd’hui sur l’un des rares centres de distribution de l’UNRWA encore fonctionnels dans la bande de Gaza intervient au moment où la malnutrition, voire la famine dans certaines zones, s’étend» dans le territoire, a déclaré le directeur de l’UNRWA, Philippe Lazzarini.
« Tous les jours, nous donnons nos coordonnées aux parties en conflit. L’armée israélienne a reçu les coordonnées, y compris celles de ce centre », a-t-il ajouté.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé dans un communiqué que depuis le début de l’offensive israélienne, le 7 octobre 2024, les militaires du régime sioniste ont tué plus de 31 300 personnes et blessé au moins 73 024 habitants de la bande de Gaza.
Le communiqué a ajouté que durant les dernières 24 heures, l’armée du régime sioniste a mené dix attaques contre les habitants de Gaza tuant 88 personnes et blessant 135 autres.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, les corps de nombreux martyrs restent encore sous les décombres et au bord des routes, les militaires israéliens empêchant les secouristes et les ambulanciers de se rendre sur place.
Le communiqué souligne que 74 % des martyrs et des blessés sont des femmes et des enfants.