Une estimation préliminaire du Bureau central israélien des statistiques indique que l’économie israélienne s’est contractée de 19,4 % sur une base annuelle au dernier trimestre 2023, en raison de la guerre dans la bande de Gaza.
L’estimation, publiée ce lundi, indique que pour l’ensemble de l’année 2023, l’économie n’a crû que de 2%, contre 6,5% en 2022.
Ces derniers jours, les médias israéliens ont révélé la décision de l’agence de notation Moody’s de réduire la note de crédit de « A2 » à « A3 » pour les cinq plus grandes banques d’« Israël ».
Cette agence réduit chaque semaine la côte de crédit de l’entité israélienne en conjonction avec son agression continue contre Gaza et au milieu d’avertissements selon lesquels l’escalade du conflit avec le Hezbollah augmente la possibilité d’un impact négatif majeur sur l’économie israélienne.
Les médias israéliens ont décrit ce déclin comme « un nouveau coup porté à l’économie israélienne », soulignant que les dimensions de l’échec économique ont commencé à devenir claires après l’échec sécuritaire.
Face aux coûts financiers croissants de l’agression contre Gaza, l’agence économique Bloomberg a publié un rapport dans lequel elle affirme qu’« Israël se dirige vers l’un des plus grands déficits budgétaires de ce siècle ».
Le rapport indique que « les emprunts ont atteint des niveaux quasi-records, le budget israélien étant sous pression, les recettes publiques ayant fortement diminué depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, et les dépenses augmenteront de l’équivalent de 19 milliards de dollars cette année ».
Source: Médias