Le Hezbollah donnera une « vraie gifle » à Israël s’il étend son « agression », a menacé le vendredi 19 janvier le vice-secrétaire général du Hezbollah cheikh Naïm Qassem.
« Si Israël décide d’étendre son agression, il recevra en réponse une vraie gifle », a déclaré cheikh Naïm Kassem dans un communiqué. Il a en outre réitéré ses propos selon lesquels un rétablissement de la stabilité à la frontière et « dans la région » est conditionné par la « fin de l’agression à Gaza ».
De son côté, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohamed Raad, a affirmé que « l’ennemi israélien n’est pas prêt (…) à faire face à ce que la résistance islamique au Liban lui réserve ».
Mercredi, le chef d’Etat-major de l’armée israélienne Herzi Halevi avait déclaré que la probabilité d’une guerre « dans les prochains mois » à la frontière avec le Liban était désormais « beaucoup plus élevée qu’elle ne l’était par le passé ». Le même jour, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a averti qu’une « confrontation totale » entre les deux camps serait un « désastre complet ».
Depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza le 7 octobre, le Hezbollah lance quotidiennement des opérations contre des cibles israéliennes à la frontière du sud-Liban, en soutien au peuple palestinien à Gaza et à sa Résistance.
Pour sa part, ‘Israël’ mène des agressions contre les localités libanaises frontalières.
Source: Médias