Al-Azhar Al-Sharif , la plus grande institution religieuse d’Egypte, a affirmé son plein soutien à la position adoptée par le gouvernement sud-africain et sa solidarité avec la requête qu’il a déposé devant la Cour internationale de Justice, pour poursuivre en justice l’entité israélienne pour ses crimes de génocide contre le peuple palestinien.
Al-Azhar a également soutenu la demande immédiate de mettre fin à l’agression continue contre la bande de Gaza assiégée, qui « équivaut à un crime de génocide ».
Al-Azhar a souligné que la position de l’Afrique du Sud « exprime la volonté du monde libre et la conscience humaine vivante, qui rejette les scènes de meurtres et de destructions commises par l’occupation contre les Palestiniens, à la vue et dans le silence du monde entier ».
Al-Azhar a également exprimé ses « profonds remerciements et sa grande appréciation au comité juridique envoyé à la Cour internationale de Justice, dirigé par le ministre sud-africain de la Justice Ronald Lamola, dont les déclarations devant le comité des juges de la Cour étaient fortement documentées de tout ce qui se passe ».
Aujourd’hui, la première audience a commencé à la Cour internationale de Justice dans l’affaire intentée par l’Afrique du Sud contre « Israël » pour avoir commis le crime de génocide à Gaza.
Dans son dossier de 84 pages, l’Afrique du Sud a inclus des preuves selon lesquelles « Israël » tue des Palestiniens à Gaza, causant de graves dommages psychologiques et physiques et créant des conditions de vie visant à l’anéantissement physique de ceux qui se trouvent dans la bande ».
L’affaire fait référence à « l’échec d’Israël à fournir de la nourriture, de l’eau, des médicaments, du carburant, des abris et d’autres aides humanitaires à la bande de Gaza pendant la guerre », en plus du lancement d’une campagne continue de raids qui ont forcé environ 1,9 million de Palestiniens à évacuer leurs maisons et tué plus de 23 000 personnes, selon les autorités sanitaires de Gaza.
Le représentant sud-africain auprès de la Cour internationale de Justice a déclaré, dans un discours au début de la session, que son pays « reconnaît la Nakba qui a eu lieu en 1948 et qui a conduit au déplacement du peuple palestinien », soulignant » qu’Israël adopte des lois racistes qui établissent une distinction entre Palestiniens et Israéliens ».
Source: Médias