Les positions égyptiennes soutenant la Syrie se multiplient: la dernière en date est celle de la Commission des relations arabes au Parlement égyptien qui a proposé le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe. Damas en avait été exclu et 2011, et depuis, le siège syrien est vacant.
Le Conseil du peule syrien (alias parlement syrien) a tenu dimanche à remercier cette suggestion égyptienne saluant « le rôle de ce pays pour promouvoir l’action arabe commune ».
Le président syrien pourrait même participer au prochain sommet de la Ligue qui devrait se tenir en Jordanie le 29 mars prochain, a écrit le quotidien égyptien al-Ahram,.
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi s’emploierait pour persuader son homologue syrien Bachar al-Assad d’y faire part, ainsi que le président russe et le roi jordanien, a indique le site DEBKAfile, proche du renseignement israélien et cité par le site de la télévision iranienne francophone Press Tv. Le site israélien estime que si ces efforts pour faire revenir la Syrie étaient couronnés de succès, la Russie se chargerait personnellement de la sécurité du président syrien lors de ce sommet.
Ces efforts de réinsertion de Damas dans la communauté arabe s’inscrivent dans la continuité d’une politique égyptienne qui s’est démarquée de celle des monarchies du Golfe et plus précisément de celle de l’Arabie saoudite qui insiste pour abdiquer le président et le pouvoir syriens.
Vendredi dernier, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s’était fait remarquer par sa déclaration lancée en présence de la chancelière allemande Angela Merkel lorsqu’il a dit qu’il n’est pas question de laisser la Syrie en proie au terrorisme.
De même, lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité, l’Egypte avait refusé de voter en faveur d’un projet de résolution proposée par les puissances occidentales accusant l’armée syrienne d’avoir eu recours à des armes chimiques, et réclamant davantage de sanctions. L’ambassadeur égyptien au sein de l’instance onusienne avait même critiqué le texte proposé, révélant qu’il ne comprenait aucune preuve qui étaye ces accusations.
Dans la foulée, l’aéroport international du Caire se prépare pour accueillir les vols en provenance de l’aéroport international d’Alep qui en cours de réaménagement depuis la libération des quartiers Est de cette ville et sa réunification. Auparavant, les vols en provenance de Damas n’avaient jamais été suspendus.
Source: Divers