L’assurance nationale israélienne a annoncé que « plus de 160 000 nouveaux demandeurs d’allocations de chômage ont été enregistrés depuis le début de la guerre contre Gaza ».
Hier, lundi, les médias israéliens ont révélé l’aggravation de la crise économique que traverse l’entité d’occupation israélienne en raison de sa guerre continue contre la bande de Gaza, et son impact sur la situation des soldats de réserve de l’ Armée, appelés de leur emplois et travaux, transmettant les plaintes des soldats et avertissant de leurs répercussions.
Les médias israéliens ont révélé « qu’en raison de la grave pénurie de main-d’œuvre due à la guerre, les soldats de l’armée israélienne effectueraient des travaux agricoles ».
Yossi Yehoshua, analyste des affaires militaires pour le journal israélien Yedioth Ahronoth, a affirmé que « de nombreux soldats de réserve israéliens se sont retrouvés dans des difficultés financières à cause de la guerre ».
Auparavant, la Banque centrale israélienne a estimé le montant des coûts supportés par Israël en raison de la guerre qu’il mène à Gaza depuis le 7 octobre dernier.
La banque a indiqué que « le montant des coûts répartis entre les dépenses de défense s’élevait à 107 milliards de shekels, soit l’équivalent de 28,8 milliards de dollars, en plus des coûts d’indemnisation des dommages directs et indirects, du paiement de la dette publique et de la perte de recettes fiscales ».
Selon la banque, le coût total s’élève à 198 milliards de shekels, soit l’équivalent de 53 milliards de dollars.
Dans ce contexte, l’agence américaine Bloomberg a rapporté « qu’environ 57 000 entreprises israéliennes fermeront leurs portes cette année en raison de la guerre avec le Hamas », notant que » l’entrée soudaine d’Israël dans l’économie de guerre a laissé les hommes d’affaires lutter pour poursuivre leurs activités économiques ».
En octobre dernier, le journal américain New York Times indiquait que « la possibilité d’une guerre à long terme pourrait conduire à un chaos économique généralisé en Israël, en plus de pertes humaines dévastatrices ».
Source: Médias