Un tribunal de Haïfa (nord) a rejeté mercredi l’appel de la société Haifa Chemicals visant à annuler la décision de ne pas renouveler l’autorisation de remplir son réservoir pouvant stocker 12.000 tonnes d’ammoniaque.
Les juges ont par ailleurs ordonné la vidange totale du réservoir, situé dans la baie de Haïfa, avant le 1er avril prochain, afin de permettre que celle-ci soit exécutée « en toute sécurité », rapporte le site israélien i24.
Le propriétaire du réservoir, Haifa Chemicals, a fait appel d’une décision de justice ayant ordonné la fermeture du réservoir. Mais l’appel a été rejeté par un tribunal de Haïfa qui a estimé que l’explosion du réservoir pourrait provoquer « un désastre à l’échelle nationale » affectant des milliers de personnes, rapporte l’AFP.
Cette décision intervient après les menaces du Hezbollah. Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, avait affirmé l’an dernier qu’une attaque de missiles contre le réservoir pourrait avoir l’effet d’une « bombe nucléaire », faisant monter d’un cran la pression en « Israël » pour sa fermeture.
Pendant la guerre de 2006, le Hezbollah avait tiré des roquettes vers la région de Haïfa.
L’avertissement du Hezbollah a eu d’autant plus d’impact que des militants et des experts cités par les médias israéliens ont avancé que des « dizaines de milliers » pouvaient être tués en cas d’explosion du réservoir.
Haifa Chemicals vend une partie de l’ammoniaque que le groupe importe à des usines chimiques, des entreprises d’armement, des entrepôts frigorifiques ou pour le traitement des eaux usées.
Source: Divers