Des différends ont éclaté entre les délégations arabes et occidentales au Sommet du Caire pour la paix qui ont empêché la publication d’une déclaration finale.
Parmi les points de désaccord figurait le refus des délégations occidentales d’exiger un cessez-le-feu et de tenir « Israël » pour responsable des « morts civils à Gaza », ajoutant que « les délégations occidentales ont également rejeté l’appel à l’ouverture permanente du poste frontière de Rafah ».
Des informations faisaient état d’efforts déployés par les délégations occidentales pour ne pas publier de déclaration sur le sommet.
L’Égypte a publié un communiqué de presse à l’issue du Sommet du Caire, dans lequel elle a expliqué que l’Égypte cherchait, à travers son invitation à ce sommet, « à construire un consensus international appelant à la fin de la guerre en cours, qui a entraîné la mort de milliers de personnes et de victimes civiles, tant du côté palestinien qu’israélien ».
Bien qu’aucune déclaration finale officielle n’ait été publiée par le sommet organisé aujourd’hui au Caire, la présidence égyptienne a clairement indiqué dans sa déclaration qu’à travers son invitation à ce sommet, l’Égypte cherchait à « construire un consensus international appelant à la fin de la guerre en cours ».
Dix-huit pays ont participé au sommet, organisé par l’Égypte, dont la Jordanie, le Qatar, le Koweït, la Turquie, l’Irak, la Mauritanie, le Royaume du Maroc, Bahreïn, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, l’Allemagne et la France, ainsi qu’une délégation de l’occupation israélienne, une autre des États-Unis d’Amérique et des représentants de la Russie et de la Chine, outre le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, le président du Conseil européen, Charles Michel, et le secrétaire général de la Ligue des États arabes.
L’Algérie et la Tunisie ont boycotté le sommet du Caire parce qu’elles avaient refusé la participation « d’Israël ».
L’Algérie a émis des réserves quant à sa participation au Sommet égyptien, à la lumière de l’agression sioniste barbare et brutale contre la bande de Gaza. La Tunisie a également partagé la position de l’Algérie et a décidé, selon ce qui a été rapporté par le site Internet tunisien de Radio Mosaïque, de ne pas participer également au sommet.
Source: Médias