Des milliers d’enfants aux Philippines sont victimes d’abus sexuels afin de gagner de l’argent via la technologie de streaming vidéo en direct, et la plupart des cas sont dirigés par des pédophiles au Royaume-Uni, selon un rapport du journal britannique Telegraph.
Selon les estimations de l’Université de Nottingham et de l’International justice mission (Mission internationale de justice), le nombre d’enfants maltraités dans le pays d’Asie du Sud-Est pourrait atteindre 500 mille, soit un enfant philippin sur 100.
La Mission de justice internationale a constaté que plus de la moitié des enfants maltraités avaient 12 ans ou moins, et le plus jeune n’avait que quelques mois.
Le nouveau rapport note que les consommateurs occidentaux sont également coupables d’avoir dirigé des abus sexuels sur des enfants aux Philippines, des trafiquants locaux abusent sexuellement d’enfants philippins, tandis qu’un ou plusieurs téléspectateurs regardent et dirigent l’action via un appel vidéo crypté.
« Les auteurs paient aux trafiquants aux Philippines au moins 15 livres sterling pour participer à des abus sexuels sur des enfants en ligne », indique le rapport.
Le Royaume-Uni est le troisième plus grand consommateur d’abus diffusés en direct, selon la National Crime Agency. Les États-Unis, l’Australie et le Canada sont également de grands consommateurs.
Le journal a rapporté que l’utilisation de services de cryptage de masse tels que WhatsApp et Telegram pour permettre aux criminels de diffuser en direct des abus ne se limite pas aux abus sexuels sur enfants.
En juin, il a été révélé que des singes étaient torturés directement par le biais de ces services, où des appelants rémunérés dirigeaient les procédures de torture. Trois femmes ont été arrêtées en Grande-Bretagne pour leur implication.
Source: Médias