Le chef du Courant patriotique libre au Liban (CPL), le député Gebran Bassil, a annoncé mardi 8 août un « accord préliminaire » avec le Hezbollah sur l’échéance électorale présidentielle qui est au point mort depuis octobre 2022.
Lors d’une conférence de presse dans la capitale Beyrouth, Bassil a précisé être parvenu durant ses tractations avec des responsables du Hezbollah à « une voie consensuelle pour la présidence de la République qui facilite sa nomination suivant des revendications nationales ».
« Nous sommes encore au début du dialogue avec le Hezbollah, et nous avons présenté des idées auxquelles nous attendons sa réponse », a-t-il précisé.
« Ce qui est suggéré avec le Hezbollah n’est pas un repli, une concession ou un accord, mais une action politique. Une réunion a finalement eu lieu avec l’équipe de recoupement afin que nous ne restions pas dans la position de proposer un candidat en échange d’un autre, sans nous mettre d’accord sur une vision. Nous espérons que le dialogue ne sera pas interrompu. »
« Il n’est possible d’élire un président de la république que par l’entente, et nous comptons sur le dialogue inter libanais », a-t-il souligné estimant que le dialogue qui pourrait être proposé « doit être lié à un ordre du jour précis et à un timing précis, afin qu’il ne soit pas une perte de temps ».
Depuis fin octobre 2022, date de la fin du mandat de l’ex-président Michel Aoun, 12 sessions parlementaires ont échoué d’élire un chef de l’Etat.
Durant la dernière session, le CPL a soutenu la candidature de Jihad Azour, tandis que le tandem Hezbollah-Amal continue d’appuyer celle du chef du courant des Marada, Sleiman Frangiyeh.
Source: Médias