Le New York Times a rapporté que « les Émirats arabes unis, dont la richesse leur a permis d’acquérir une grande influence mondiale, diffèrent de la politique étrangère des États-Unis, notamment lorsqu’il s’agit d’isoler la Russie et de limiter les relations avec la Chine ».
Le journal a souligné que « Mohammed ben Zayed, est un ami des États-Unis, mais en même temps, il s’est rendu deux fois en Russie l’année dernière pour rencontrer le président Vladimir Poutine, et en juin, son pays a été honoré lors du principal événement d’affaires du président russe en tant qu’invité d’honneur « .
Dans le contexte, les forces aériennes des Émirats arabes unis et de la Chine veulent effectuer des manoeuvres conjointes pour la première fois ce mois-ci, marquant un changement significatif pour un État du Golfe riche en pétrole qui s’appuie depuis longtemps sur les avions de combat américains et l’accès aux armes et à la sécurité depuis Washington ».
Selon le journal, ces relations en expansion illustrent à quel point un dirigeant du Moyen-Orient « est apprécié par l’administration américaine comme un partenaire forgeant un parcours de plus en plus indépendant ».
Les responsables américains ont eu un succès limité pour persuader M.B.Z. de s’aligner sur la politique étrangère américaine, en particulier lorsqu’il s’agissait de limiter les liens militaires chinois et d’isoler la Russie.
Au lieu de cela, les EAU ont bénéficié, selon le journal, « des flux de pétrole, d’or et d’argent russe, qui ont alimenté le secteur immobilier à Dubaï ».
Le journal a souligné que « les Émirats arabes unis maintiennent leurs relations avec les adversaires américains et les pays en développement comme l’Inde, en prévision du jour où les États-Unis pourraient ne plus être la puissance dominante dans le monde ».
Source: Médias