La Russie est parvenue à mettre en orbite un nouveau satellite à des fins militaires le 7 août, depuis le cosmodrome de Plesetsk, a déclaré le ministère de la Défense.
Le lancement a été effectué grâce à un lanceur Soyouz-2.1b doté d’un étage supérieur Fregat.
« À l’heure estimée, le vaisseau spatial a été lancé sur l’orbite cible par l’étage supérieur +Fregat+ et a accepté le contrôle par les installations au sol des Forces aérospatiale […] Les systèmes embarqués du vaisseau spatial fonctionnent normalement. Le vaisseau spatial a reçu le numéro de série Kosmos-2569 », a noté le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Après la mise en orbite, les données de l’appareil ont été rentrées dans le catalogue des objets spatiaux du système de contrôle spatial russe.
C’est un appareil de type Glonass, version modernisée K-2, développé par Roscosmos. Le déploiement de ces nouveaux satellites se déroule en parallèle avec celui du système mondial de navigation européen Galileo, du GPS américain et du Beidou chinois.
Le Glonass, qui avait à l’origine un objectif militaire, a été lancé simultanément au système d’avertissement d’attaque de missiles, il aide à la navigation opérationnelle pour un nombre illimité d’utilisateurs terrestres, maritimes, aériens et spatiaux.
La fusée qui se dirigera bientôt vers la Lune
Les Soyouz-2.1b sont une classe de fusées apparentées aux Soyouz-2, principaux lanceurs utilisés par la Russie depuis le passage au XXIe siècle. Ils sont capables de lancer aussi bien des satellites militaires que civils. Ils sont notamment utilisés pour lancer les satellites de système de navigation russe Glonass, concurrent du système GPS.
Un Soyouz-2.1b sera de nouveau employé pour lancer l’atterrisseur lunaire Luna 25, ce 11 août. Cette opération devrait signer le retour de la Russie sur la Lune, alors que la dernière mission datait de 1976. L’atterrisseur se posera près du pôle sud de notre satellite. Il aura en particulier pour but « de prélever et d’analyser le sol et de mener des recherches scientifiques à long terme ». Sa mission durera au moins un an, a annoncé l’agence spatiale russe Roscosmos.
Source: Avec Sputnik