Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah Fidélité à la Résistance , le député Mohammad Raad, a appelé à « plus de vigilance et d’attention aux dangers qui guettent le Liban à travers les pressions qui s’exercent sur lui, qu’il s’agisse de l’élection présidentielle ou de la menace de l’effondrement de toutes ses institutions », notant que « les Les USA doivent savoir qu’il y a des gens dans ce pays qu’ils ne peuvent pas contourner ».
Dans un discours prononcé lors d’une cérémonie commémorative tenue à Jbeil, le député Raad a souligné que « ceux qui jouent à ce jeu sont les Américains, envers qui les partis régionaux ou locaux influents ne peuvent prendre une position émanant de leur estimation personnelle sans les consulter, et sans prendre compte de la position des ennemis internationaux, au moment où ils savent que l’effondrement constitue un préjudice pour tout le monde et même à leurs intérêts, mais leur crainte d’un grand préjudice les pousse à l’humiliation et à accepter ce qu’ils leur imposent ».
Et de poursuivre : « Quiconque revendique l’amitié des USA avec le Liban se ment à lui-même et à sa société. Les USA sont dans une situation où ils n’ont pas besoin d’amis, mais plutôt des agents, et quiconque pense qu’il a gagné – en raison de sa courtoisie et de son acceuil de tel ou tel responsable américain – se leurre, car les USA ne sont pas attirés par ces courtoisies, mais par des intérêts ».
Le député Raad a souligné que « notre problème avec les Américains est que ce sont eux qui attisent les conflits et sabotent l’économie de notre pays, détruisent le système bancaire, empêchent la revitalisation de l’année scolaire, paralysent nos usines et nous assiègent ».
Et d’ajouter : « Nous pouvons obtenir des ressources financières pour assumer les charges dont notre pays et notre État ont besoin dans un délai d’un an. Mais il y a des solutions qu’il nous est interdit d’aborder par crainte de contrarier les Américains. »
Le député Raad a indiqué : « Il nous est interdit d’envoyer des camions de transit à l’étranger parce qu’ils passeront par la Syrie, et la relation avec la Syrie doit rester suspendue – aux yeux des Américains – et nous devons respecter les sanctions contre la Syrie, et même l’air que respire le Liban et qui passe par la Syrie , il nous est interdit de le respirer », ajoutant : « Si un petit incident se produit au Liban, ils le transforment en crise, et les faits sont perdus avec lui. Qui sait ce qui s’est passé dans l’explosion du port de Beyrouth , tant que les images satellites n’ont pas été délivrées à l’enquêteur libanais afin qu’il ne dévoile pas la vérité ».
Il a ajouté : « Nous possédons des éléments de force que nous devons préserver et développer, et prendre conscience de leur importance », soulignant que « l’ennemi israélien est un pont pour nos ennemis internationaux afin d’étendre leur contrôle sur notre région, et donc nous devons être prêts à nous défendre et à défendre notre existence. C’est ce que nous avons vécu dans notre expérience avec les oppresseurs et les tyrans qui nous font chanter . Le Liban a connu de nombreuses crises dues à la pression sur l’environnement de la résistance, et nous devons endurer pour être libres dans notre pays ».
Et d’ajouter : « Notre attention doit être élevée au niveau de savoir qui est notre adversaire. Oui, nous gérons les choses et faisons des concessions, mais pas au détriment de la dignité ou de la liberté dans la prise de décision », notant que « nous sommes ouverts aux règlements et aux solutions sous ce plafond ».
Raad a conclu : » Il y a beaucoup de gens sur qui nous n’avons pas mis de veto parce que nous sommes prêts à des concessions, mais sans que personne ne nous coince ou nous emmène à un endroit, il y a des gens que nous n’accepterons point d’être les dirigeants de ce pays parce que notre expérience avec eux a été amère, et ils étaient côte à côte avec l’ennemi israélien dans l’occupation de notre pays et dans l’atteinte à la dignité de nos citoyens, nous sommes pleinement conscients de ce que nous voulons et où nous comptons nous diriger ».
Source: Médias