Un drone ukrainien s’est écrasé dans la nuit de jeudi à vendredi à Kourtchatov, ville satellite de la centrale nucléaire de Koursk, en Russie.
Selon l’agence russe Sputnik, les débris de l’engin ont endommagé un immeuble, une partie des vitres a été soufflée.
« Aucune victime n’est à déplorer et les sites cruciaux sont restés intacts », a rassuré le gouverneur de la région Roman Starovoït sur sa chaîne Telegram.
Le patron de Rosatom Alekseï Likhatchev a fait savoir que toutes les mesures étaient prises pour assurer la sécurité des centrales nucléaires russes.
La centrale de Koursk est située au bord de la rivière Seïm à Kourtchatov, à 40 kilomètres à l’ouest de Koursk. Elle fait partie des quatre plus grandes centrales électriques russes, tous types confondus.
Durant ces dernières 24 heures, les systèmes de défense antiaérienne ont abattu trois drones à quelques kilomètres de la ville de Voronej. Ces attaques n’ont pas fait de victimes, selon le gouverneur de cette région voisine.
Une attaque sur la centrale de Koursk avait déjà été repoussée par la défense antiaérienne en avril dernier.
Ce vendredi 14 juillet, la défense des sites critiques était à l’ordre du jour d’une réunion de Vladimir Poutine avec les membres permanents du Conseil de sécurité russe.
La porte-parole de la diplomatie russe a mis en boîte les pays fournissant des drones à Kiev.
« Les pays qui en fournissent au régime de Kiev croient-ils pouvoir déménager sur Mars en cas de catastrophe nucléaire ? Ils n’auront pas le temps. D’autant plus que la Grande-Bretagne, une puissance qui n’est pas spatiale, n’a pas de vaisseaux spatiaux. Sans parler de la majorité absolue des pays de l’Otan », a réagi sur Telegram Maria Zakharova.
Et d’ajouter que les habitants de ces pays doivent comprendre que « leurs gouvernements sponsorisent le terrorisme nucléaire appliqué par le régime de Kiev ».
Source: Avec Sputnik