La question de l’intégration de l’Union africaine (UA) au sein du Groupe des 20 sera résolue « dans un avenir proche » avec le soutien actif de la Russie, a fait savoir Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe.
« Cela permettra au continent de participer pleinement à la création de l’agenda international et aux mécanismes de gouvernance mondiale », a-t-il déclaré ce 23 juin à Moscou lors d’une réunion au sein de la diplomatie russe sur la coopération économique avec l’Afrique.
Selon le ministre, l’indépendance économique et financière de l’Afrique reste l’un des facteurs clés de son développement et de sa sécurité alimentaire.
La Russie « prend une position de principe en faveur de la nécessité de réformer l’architecture financière mondiale et d’accroître le rôle des nouveaux pôles de croissance économique », a souligné Sergueï Lavrov. Dans cette optique, Moscou prône la répartition des ressources monétaires internationales en faveur de nouveaux centres de croissance économique, notamment du continent africain.
« Nous accordons une attention particulière aux besoins des États africains », a-t-il souligné.
Unions globales
L’Union africaine inclut 55 États membres du continent. Depuis février, Azali Assoumani, chef des Comores, assure pour un an la présidence tournante de l’UA.
Créée en 2002, l’organisation a pris le relais de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA). L’essentiel des institutions de l’Union africaine est situé à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.
Créé en 1999, le Groupe des 20 (G20) réunit les économies les plus développées. Il comprend 19 pays et l’Union européenne. Parmi les membres du groupe se trouvent les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, le Japon, l’Arabie saoudite, la France ou encore la Russie. Actuellement un seul État africain, l’Afrique du Sud, fait partie de ce forum intergouvernemental.
Les membres du G20 représentent environ 85% du PIB mondial, plus de 75% du commerce mondial et environ les deux tiers de la population mondiale.
Source: Avec Sputnik