Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie ont convenu mardi qu’il ne pouvait y avoir de concession sur la création d’un Etat palestinien, a indiqué la présidence à l’issue de pourparlers au Caire.
Cette rencontre entre les dirigeants des deux seuls pays arabes ayant signé un traité de paix avec l’entité sioniste est intervenue après que l’administration du président américain Donald Trump a pris ses distances avec la création d’un Etat palestinien pour parvenir à la paix au Proche-Orient.
« Les deux parties ont discuté des moyens de faire progresser le processus de paix à l’arrêt au Moyen-Orient, en particulier à la lumière de l’administration Trump (récemment) arrivée au pouvoir », a déclaré la présidence égyptienne dans un communiqué.
Une solution à deux Etats « avec un Etat palestinien (…) et Jérusalem-Est comme capitale est un principe nationaliste qui ne peut être concédé ».
Après avoir rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Washington la semaine dernière, M. Trump a affirmé qu’il n’était pas arc-bouté sur la solution à deux Etats, en rupture avec des décennies de tradition diplomatique américaine.
Mais l’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley a ensuite nuancé cette position, assurant que Washington soutenait « absolument » une solution à deux Etats mais songeait aussi à des alternatives.
Avec AFP