Les revers subis récemment par les forces ukrainiennes sur l’axe de Zaporojié continuent de faire parler. Cette fois-ci c’est Elon Musk qui commenté l’usage du matériel occidental dans la contre-offensive. Le patron de Tesla a en particulier insisté sur la vulnérabilité des chars Leopard 2, de facture allemande, dans un message sur Twitter.
Réagissant à un internaute qui soulignait le manque de formation des tankistes ukrainiens, Elon Musk a ainsi affirmé que les Leopard n’étaient pas efficaces en petite formation.
« Un petit nombre de chars sont facilement détruits par des armes antichars et des mines terrestres. Le mieux est d’en avoir beaucoup ou de ne pas en avoir du tout », a-t-il ainsi écrit sur Twitter.
Une langue bien pendue
Elon Musk a plusieurs fois donné son opinion sur le dossier ukrainien depuis le début du conflit. Le patron de SpaceX a notamment mis plusieurs fois en garde contre les risques d’escalades, expliquant par exemple que la Crimée était une ligne rouge et que Moscou serait forcé d’utiliser des armes nucléaires en cas de menace sur la péninsule.
Il avait également affirmé que la dérive en Ukraine avait bien commencé avec un « coup d’État » en 2014, contre le Président ukrainien Viktor Ianoukovitch, démocratiquement élu.
Elon Musk s’était par ailleurs engagé à un bras de fer avec le Pentagone, sur l’usage de ses satellites Starlink en Ukraine. Le fantasque homme d’affaires avait affirmé ne plus pouvoir financer son réseau, largement employé par les troupes ukrainiennes. Une utilisation coûtant selon lui 20 millions de dollars par mois. Starlink avait d’ailleurs limité ses services pour contrôler les drones, en février, arguant que les satellites ne devaient pas être « utilisés comme une arme ».
Ces derniers jours, l’Ukraine a débuté une contre-offensive contre les lignes de défenses russes. Dans l’axe de Zaporojié, plusieurs blindés, dont des Leopard allemands et des Bradley américains avaient été détruits. Ces images avaient fait le tour des réseaux sociaux.
L’échec ukrainien s’explique par un manque d’ »appui feu » face à l’artillerie et l’aviation russe, avait récemment expliqué à Sputnik Scott Ritter, ancien officier du renseignement américain Scott Ritter. Il est probable que Kiev ait aussi sous-estimé les défenses russes et surestimé l’apport du matériel occidental, soulignait-il encore.
Source: Sputnik