L’agence américaine Bloomberg a rapporté que les responsables du gouvernement d’occupation israélien doutent de la capacité de l’entité d’occupation à frapper l’Iran de manière décisive, comme ils le promeuvent, sans l’aide des États-Unis.
Dans un article qu’elle a publié sous le titre « Alors que l’Iran sort de l’isolement, Israël se sent pris au piège », l’agence a mis en lumière les répercussions de l’état d’accalmie, que les États-Unis tentent d’instaurer avec l’Iran, sur le comportement de l’occupant gouvernement et ses décideurs.
Elle a souligné que « le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a organisé, dans l’un des abris, au début du mois, une simulation de réunion du conseil de sécurité de son gouvernement simulant la guerre ».
L’agence a confirmé que l’entité d’occupation se concentre sur « l’Iran et ses ambitions nucléaires », de sorte que les communautés locales dans les colonies du nord de la Palestine occupée « préparent des abris pour un conflit à long terme, en plus du fait que l’armée israélienne travaille des heures supplémentaires sur un nouveau système laser pour intercepter les missiles ».
L’article de Bloomberg s’est concentré sur les événements des derniers mois, soulignant que l’Iran est « sorti de l’isolement diplomatique et a noué une alliance militaire majeure avec la Russie, cherchant à obtenir d’elle des défenses aériennes ». L’Iran a également remarquablement rétabli les relations diplomatiques avec l’Arabie saoudite , à un moment où les factions palestiniennes, qui entretiennent des relations solides avec l’Iran, continuaient de tirer des roquettes sur « Israël ».
Il a souligné qu’une frappe israélienne sur l’Iran pourrait » perturber les marchés pétroliers et se transformer en une conflagration régionale », ce qui affecterait des pays comme l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et les routes maritimes à travers le Golfe, ce qui ne profiterait pas aux pays du région, et chercherait à son tour à l’empêcher de se produire.
Un tel événement conduirait à une réaction massive contre « Israël », et l’agence a souligné que le Hezbollah libanais et le mouvement palestinien Hamas participeraint à une telle guerre.
Le chaos interne pousse Netanyahu à parler de l’Iran
Tous ces développements, ajoutés à la crise politique vécue par l’entité sioniste, qui a été déclenchée par la tentative de Netanyahu d’imposer des amendements judiciaires, ont poussé le gouvernement israélien à lancer des avertissements quasi quotidiens, informant tout le monde qu’il n’hésitera pas à agir, même s’il est seul, s’il ressent suffisamment la menace iranienne.
Il semble clair, selon l’agence, que « la capacité d’Israël à frapper l’Iran de manière décisive est discutable, surtout s’il agit seul, et non aux côtés des États-Unis, qui à leur tour affirment vouloir une solution diplomatique au programme nucléaire iranien ».