L’Iran a condamné l’attaque barbare des forces israéliennes contre des dizaines de fidèles palestiniens qui s’étaient rassemblés à l’intérieur de la mosquée AlAqsa, où ils accomplissaient pacifiquement les rituels du mois béni du Ramadan. Il a souligné que ce raid violent témoignait de la nature inhumaine du régime de Tel-Aviv.
« L’attaque sauvage de l’armée usurpatrice du régime sioniste contre les pèlerins et les fidèles palestiniens à l’intérieur de la mosquée AlAqsa a une fois de plus révélé au monde la nature criminelle et inhumaine du régime sioniste », a écrit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, sur son compte Twitter, le mercredi 5 avril.
« Nous condamnons fermement ce crime commis par l’entité sioniste dans la mosquée AlAqsa. Il appartient au monde musulman, aux peuples épris de liberté et aux organisations internationales responsables de prendre immédiatement position contre ce crime », a-t-il réaffirmé.
Armés jusqu’aux dents, des dizaines de soldats israéliens ont fait irruption dans les cours de la mosquée AlAqsa le mardi 4 avril au soir.
Ils ont tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes dans la salle de prière Qibli, où des centaines d’hommes, de femmes, de personnes âgées et d’enfants passaient la nuit pour prier.
Certains témoins oculaires ont déclaré que des balles en acier recouvertes de caoutchouc avaient également été tirées sur les fidèles.
Les soldats israéliens ont ensuite battu les fidèles. Ils les ont attaqués avec des matraques et des fusils anti-émeutes.
De nombreux Palestiniens ont été blessés et arrêtés par les troupes d’occupation israéliennes.
Des vidéos prises à l’intérieur de la mosquée ont montré des soldats israéliens frappant à plusieurs reprises des fidèles à coups de matraque alors qu’ils semblaient allongés sur le sol.
Pendant ce temps, on entendait en arrière-plan des femmes et des enfants appeler à l’aide.
Les médias locaux ont rapporté que des dizaines de blessés souffraient d’ecchymoses, de fractures et d’asphyxie due à l’inhalation de gaz lacrymogènes.
Le Comité palestinien des affaires des détenus estime qu’au moins 400 personnes ont été arrêtées par les forces d’occupation.
Source: Avec PressTV