Le président américain s’est prononcé, samedi (heure des États-Unis), devant ses partisans à Melbourne en Floride, au sujet de la sécurité intérieure, du terrorisme et de la Syrie.
Après un premier mois houleux à la Maison Blanche, le milliardaire a donné un discours au ton combatif, voire très agressif, devant des milliers de personnes réunies dans un hangar à l’aéroport de Melbourne, en Floride.
« La Maison Blanche fonctionne tellement sans accroc, sans heurt. Croyez-moi, j’ai hérité d’un grand bazar », a lancé le successeur de Barack Obama, sous les cris et les applaudissements de ses partisans. M. Trump a même appelé sur scène l’un de ses fans pour l’enlacer et lui laisser dire « Monsieur le président, merci Monsieur! ».
Le président américain a prétendu que son gouvernement avait entrepris de nombreuses démarches dans le but de garder loin des Etats-Unis les terroristes extrémistes: « Nous créerons une zone de sécurité en Syrie et obligerons les pays arabes du golfe d’en payer les frais. »
Donald Trump s’est ensuite adressé à l’Otan dont les membres n’assument pas, selon lui, leur part de responsabilité pour assurer les frais de la défense. « Nous voulons qu’ils nous aident dans ce domaine », a-t-il insisté.
Trump s’est aussi penché sur le Brexit qu’il a soutenu et considéré comme faisant partie du mouvement qui traverse le monde entier.
« Vous faites, vous tous, partie de ce mouvement incroyable qui devient mondial et qui va envahir notre pays. Les gens veulent gérer, eux-mêmes, les affaires de leur pays, et contrôler leur vie et leur famille », a rappelé Trump.
Quant aux affaires d’ordre intérieur des Etats-Unis, Trump a dit que tout allait bien à la Maison Blanche et qu’il ne permettait pas aux menteurs de lui dicter ce qu’il devait faire. « Nous sommes un peuple libre et indépendant », a noté Trump.
Il s’en est pris une nouvelle fois aux médias généralistes « malhonnêtes » qu’il accusés de propager des « mensonges », des « fausses informations ». Trump a regretté que les médias, au lieu d’évoquer le nombre immense de ses partisans, se focalisent sur le nombre restreint des « opposants » pour lancer tapages et campagnes.
Le président américain a bel et bien prouvé son manque de tolérance envers les opposants et protestataires.
Dans un geste non diplomatique, il a limogé Craig Deare, un haut responsable de la sécurité nationale, pour l’avoir critiqué et les autres responsables de haut rang de la Maison Blanche, lors d’une réunion privée.
Avec PressTV+AFP
Source: Divers