Le président du Parlement bahreïni, Ahmed Al-Musallam, a discuté, samedi soir, avec le chef de la délégation iranienne du Conseil de la Choura, Mojtaba Rezakhawa, des moyens de coopération et de coordination conjointe dans les forums parlementaires internationaux.
La rencontre entre les responsables des deux pays, dont les relations diplomatiques sont rompu depuis 2016, s’est déroulée en marge de la 146e Assemblée de l’Union interparlementaire à Manama, selon l’agence de presse de Bahreïn.
La rencontre entre les deux parties intervient après que l’Arabie saoudite et l’Iran ont convenu de reprendre leurs relations diplomatiques dans les deux mois.
L’agence a indiqué que lors de la réunion, « des moyens de coopération et de coordination conjointe dans les forums parlementaires internationaux ont été discutés », sans plus de détails.
La rencontre a eu lieu malgré la rupture des relations diplomatiques entre le Bahreïn et l’Iran en 2016 où à l’époque le Bahrein avait demandé à ses diplomates de quitter Manama, moins de 24 heures après que l’Arabie saoudite ait pris une mesure similaire.
En janvier 2016, l’Arabie saoudite a rompu ses relations avec l’Iran, à la suite des attaques contre l’ambassade de Riyad à Téhéran et son consulat à Mashhad, en signe de protestation contre l’exécution par le royaume du cheikh Nimr al-Nimr.
Dans un communiqué publié vendredi par le ministère des Affaires étrangères, le Bahreïn a salué l’accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran, espérant qu’il « constituerait une étape positive vers la résolution des différends et la fin de tous les conflits régionaux par le dialogue et les moyens diplomatiques ».
Le Koweït et les Émirats arabes unis avaient précédemment renvoyé leurs ambassadeurs en Iran, en 2022, des années après qu’Abou Dhabi ait pris la décision de réduire la représentation diplomatique à un chargé d’affaires, à la suite de la position saoudienne en 2016.
Plus tôt hier, les travaux des réunions de l’Assemblée générale de l’Union interparlementaire ont débuté lors de sa 146e session, qui se poursuivra jusqu’à mercredi, sous le slogan « Promouvoir la coexistence pacifique et des sociétés inclusives : combattre l’intolérance ».
Source: Médias