Le président tchétchène Ramzan Kadyrov a déclaré qu’il ne craint pas la guerre nucléaire mais appréhende par-dessus tout que le Russie ne perde ce qu’elle a.
Lors d’une interview télévisée, ce lundi 13 février, il a répondu à la question de savoir s’il craignait le déclenchement d’une troisième guerre nucléaire mondiale : « De mon point de vue, si vous me demandez, j’ai quatorze enfants, dont 8 garçons, dans le cas où la situation a atteint le point de menacer d’une guerre nucléaire, je suis prêt pour cette guerre, et pour nous tous de mourir pour la Russie.
Il a ajouté qu’il n’avait jamais craint une guerre nucléaire, mais qu’il craignait « que la Russie perde ce qu’elle a ».
Il a poursuivi : « Cela ne devrait pas arriver, nous vaincrons, et nous éliminerons les ennemis de la Russie, et montrerons à l’OTAN, à l’Union européenne et aux États-Unis qu’ils n’ont jamais rien vu de cette vie. »
Le président tchétchène a toutefois assuré : « La Russie a toujours été un pays fort », soulignant que le président russe Vladimir Poutine « poursuit une politique 100% correcte sans erreurs, donc je suis calme ».
Kadyrov a déclaré plus tôt que si « les opposants à la Russie sont considérés comme une communauté internationale, comme ils se décrivent, cela signifie que le conflit en Ukraine est une troisième guerre mondiale ».
Tentative d’assassinat contre un assistant de Kadyrov
Par ailleurs, Ramzan Kadyrov a révélé que l’un de ses assistants a été victime d’une tentative d’empoisonnement.
Le 8 février, un adjudant d’Alaoudinov a reçu une enveloppe avec un message pour le général. Il s’est avéré que la lettre était saturée d’une substance toxique. Apty Aronovitch l’a compris à l’odeur caustique de la lettre et a pris des mesures à temps : il s’est lavé les mains et s’est lavé la cavité nasale. De même les adjudants du général, qui étaient en contact avec l’enveloppe.
Les empoisonnés ont été admis au bataillon médical, où, grâce aux actions habiles et compétentes du chef et de deux combattants médicaux, dont l’un s’est avéré être un toxicologue professionnel, de graves conséquences ont été évitées.
Selon Donbass Insider, le général Alaoudinov et les deux adjudants sont dans une clinique de Moscou et sont en voie de guérison. Les médecins effectuent toutes les procédures nécessaires. Les spécialistes ont prélevé un échantillon de matériel biologique pour l’analyse et l’identification de la substance toxique.
En parallèle, il y a une enquête sur la tentative d’assassinat, et l’identification des personnes impliquées.
Source: Divers