Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a affirmé le dimanche 15 janvier que l’Ukraine pouvait s’attendre à de nouvelles livraisons d’armement lourd de ses alliés occidentaux « dans un futur proche ».
« Les récentes promesses de livraison d’armement lourd sont importantes et je m’attends à ce qu’il y en ait davantage dans un futur proche », a déclaré Jens Stoltenberg au quotidien allemand Handelsblatt.
Il s’exprimait avant une nouvelle réunion de coordination, le 20 janvier, des pays occidentaux apportant une aide à l’Ukraine, sur la base américaine de Ramstein, en Allemagne.
« Nous sommes dans une phase décisive de la guerre », a poursuivi Jens Stoltenberg.
« Aussi, il est important que nous fournissions à l’Ukraine les armes dont elle a besoin pour gagner. »
Les nations occidentales ont longtemps été réticentes à livrer à l’Ukraine, qui le réclame, un armement plus lourd, invoquant la crainte d’être entraînées dans la guerre ou de provoquer la Russie.
La gamme d’armes qu’elles lui fournissent s’est désormais élargie.
Au début du mois, France, Allemagne et États-Unis ont promis l’envoi de véhicules blindés transportant de l’infanterie ou de chars de reconnaissance : 40 Marder allemands, 50 Bradley américains et des AMX-10 RC français.
Le Royaume-Uni a, lui, annoncé samedi qu’il allait livrer des chars Challenger 2 en Ukraine, devenant ainsi le premier pays à fournir des chars lourds de facture occidentale à Kiev.
Moscou a dénoncé une décision qui n’allait « qu’intensifier le conflit».
Selon le secrétaire général de l’Otan, le président russe Vladimir Poutine a fait une erreur en attaquant l’Ukraine.