Le journal américain Politico a rapporté que « Zelensky a demandé des missiles ATACMS d’une portée allant jusqu’à 300 km, lors de sa récente rencontre avec le président américain Joe Biden, mais Washington a refusé ».
Politico a indiqué, dans un article intitulé D’abord Javelin, puis Himars, et maintenant Patriot… Et ensuite ? Zelensky a demandé, lors de la rencontre avec Biden, d’obtenir des missiles ATACMS, mais les États-Unis ont refusé.
Dans ce contexte, l’ancien commandant de l’armée américaine en Europe, Jaddles Hodges, a déclaré que « les missiles ATACMS sont « exactement ce dont les Ukrainiens ont besoin à l’heure actuelle, et les armes à longue portée permettront à l’Ukraine de frapper des sites russes clés, tels que comme le pont de Crimée et les bases aériennes russes sur la Crimée et ses voies de communication ».
Alors que ces missiles à longue portée restent en tête de liste des souhaits de l’Ukraine, Kiev a exigé d’autres armes pour poursuivre ses attaques autour de Bakhmut et dans le sud. Les chefs militaires affirment depuis des mois que les chars américains Abrams et les chars allemands Leopard feront pencher la balance dans certaines batailles terrestres, qui devraient avoir lieu pendant l’hiver.
A noter que Zelensky a demandé à l’administration Biden de n’envoyer que quelques chars Abrams, soit au moins trois ou quatre chars, selon une personne proche des discussions, tandis que les responsables allemands ont déclaré qu’ils ne seraient pas le premier pays à envoyer ses propres chars pour se battre.
Washington avait annoncé qu’il fournirait à l’Ukraine le système Patriot avant l’arrivée de Zelensky à Washington, bien que ces informations n’ont pas été confirmé par les médias sur la possibilité de livrer ces missiles.
Le conseiller de Zelensky, Mikhail Polodyak, a écrit, dans un tweet, plus tôt ce mois-ci, « qu’il s’agit des systèmes Leopards, Marders, Abrams, Patriot et ATACMS ».
D’autre part, le président russe Vladimir Poutine a souligné que « son pays détruirait les missiles Patriot si Washington les remettait à Kiev, quelques jours après que Washington a annoncé son accord pour fournir ces systèmes à son allié ukrainien.
Source: Médias