Le porte-parole iranien du ministère des Affaires étrangères a dénoncé, le mercredi 28 décembre, l’hypocrisie flagrante des États-Unis et de ses alliés européens sur les crimes horribles commis par le régime israélien contre les Palestiniens.
Nasser Kanaani, porte-parole du ministère iranien des AE, a cité un responsable palestinien déclarant que les forces du régime d’apartheid ont tué 220 Palestiniens, en ont blessé 9 000, arrêté 6 500 autres, détruit 832 bâtiments et déraciné 13 000 oliviers en 2022.
« Pour les États-Unis et l’Europe, tous ces crimes, même contre les femmes et les enfants, ne sont non seulement pas une violation des droits de l’homme, mais méritent en plus d’être soutenus ! », a tweeté le porte-parole iranien.
مسؤول فلسطيني: « في عام ۲۰۲۲ قتل الكيان الصهيوني ٢٢٠ فلسطينيا وأصاب ٩٠٠٠ واعتقل ٦٥٠٠ ودمر ٨٣٢ مبنى واقتلع ١٣٠٠٠ شجرة زيتون ».
من وجهة نظر أمريكا وأوروبا كل هذه الجرائم، حتى ضد النساء والأطفال، ليست انتهاكا لحقوق الإنسان، وإنما تستحق الدعم! pic.twitter.com/Kuj1PvQIRQ— Nasser Kanaani (@IRIMFA_SPOX) December 28, 2022
Le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a déclaré à ce propos qu’en 2022, les forces du régime israélien avaient tué et blessé respectivement plus de 220 et plus de 9 000 Palestiniens dans les territoires occupés.
Cité par l’agence de presse officielle WAFA, Shtayyeh a déclaré que les Palestiniens n’avaient pas peur des menaces du nouveau Premier ministre extrémiste du régime israélien, Benjamin Netanyahu.
« Nous savons tous que notre bataille contre l’occupation est une bataille politique et que la solution de ce conflit est également politique, pas économique », a-t-il déclaré, soulignant que malgré sa préoccupation pour les problèmes émergents, le monde est du côté de la Palestine.
Ces remarques sont intervenues alors que des centaines de Palestiniens sont descendus dans les rues de la Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza assiégée, mardi, pour réclamer la dépouille du prisonnier palestinien, Nasser Abou Hamid, décédé la semaine dernière, à 50 ans d’un cancer du poumon avancé, alors qu’il était détenu dans une prison de l’occupation israélienne.
Les manifestants portaient un cercueil symbolique orné de la photo d’Abou Hamid à Gaza, exigeant que les organisations mondiales jouent un rôle dans la sécurisation de la libération des corps d’Abou Hamid et d’autres martyrs palestiniens.
L’agression des forces israéliennes, tant lors des raids militaires qu’en détention, a pris des proportions alarmantes au fil des ans, alors que les puissances occidentales détournent le regard.
Selon des organisations internationales, les femmes et les enfants palestiniens sont les plus durement touchés par les crimes du régime d’apartheid dans les territoires palestiniens occupés.
Le nombre des enfants tués a doublé
Le mois dernier, l’ONG internationale basée à Londres, Save The Children, a déclaré que l’année 2022 était devenue l’année la plus meurtrière pour les enfants palestiniens en Cisjordanie occupée depuis plus de 15 ans.
Le nombre d’enfants tués par les forces d’occupation israéliennes et les colons en Cisjordanie occupée a doublé cette année, a déclaré Save the Children, condamnant la poursuite de l’utilisation de la force meurtrière contre les enfants.
Lundi 26 décembre, la Commission palestinienne des affaires des détenus et ex-détenus a déclaré dans son dernier rapport que pendant l’année 2022, le régime israélien a placé plus de 600 enfants palestiniens en résidence surveillée, indiquant que la pratique a été principalement utilisée contre les enfants et les jeunes dans l’est de la ville occupée d’AlQuds.
Source: Avec PressTV