Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé avoir arrêté sept meneurs d’un réseau criminel lié au Royaume-Uni qui ont joué un rôle clé dans la récente vague d’émeutes à travers le pays.
Dans un communiqué rendu public le lundi 26 décembre, la base Sarallah du Corps des gardiens de la Révolution islamique située dans la province de Kerman a annoncé que ses troupes avaient démantelé un réseau organisé, connu sous le nom de Zagros, directement dirigé par la Grande-Bretagne et composé d’éléments actifs contre la Révolution islamique à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran.
Selon le communiqué, ledit réseau a tenté de faire renverser le gouvernement iranien, en particulier durant les récentes émeutes qui se sont déroulées dans le pays et qui ont été déclenchées à la suite du décès d’une jeune femme iranienne au mois de septembre.
Les Forces armées de la République islamique d’Iran ont toutefois infligé un coup sévère au groupe lors d’une opération réussie en interpellant sept personnes impliquées dans la planification, la gestion et la conduite des opérations sur le terrain lors des récentes émeutes, ajoute le communiqué.
Parmi les personnes arrêtées, on compte plusieurs binationaux qui ont tenté de quitter le pays sans succès.
L’Organisation des services de renseignements du Corps des gardiens de la Révolution islamique poursuit l’affaire afin d’identifier d’autres membres du réseau à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Plus tôt ce mois-ci, le CGRI a arrêté un certain nombre de chefs de file des groupes contre-révolutionnaires impliqués dans les récentes émeutes dans la ville sainte de Qom et la province d’Ardabil, dans le nord-ouest du pays.
Pour rappel, des émeutes soutenues par l’étranger ont éclaté dans la plupart des provinces iraniennes depuis la mort d’une iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, dans un hôpital le 16 septembre, trois jours après s’être évanouie dans un poste de police à Téhéran. Une enquête a attribué sa mort à son état de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.
Les violentes émeutes ont coûté la vie à des dizaines de personnes et aux forces de sécurité. Au cours des deux derniers mois, les terroristes ont incendié des biens publics et torturé à mort plusieurs membres du Bassij et des forces de sécurité.
Source: Avec PressTV