Selon la Défense russe, les services secrets et les géants pharmaceutiques américains chapeautent des programmes bio-militaires en Ukraine.
Le ministère russe de la Défense dit avoir eu accès à une version élargie d’un rapport du Pentagone contenant les noms des exécutants des programmes bio-militaires réalisés par les États-Unis en Ukraine.
D’après Igor Kirillov, commandant des forces russes de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire, il s’agit d’un document de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA), une agence du département de la Défense des États-Unis fondée dans le but de « protéger les États-Unis et ses intérêts des armes de destruction massive ».
Parmi les noms cités dans le rapport figurent, selon lui, Kenneth Myers, ex-directeur de la DTRA, Tara O’Toole, vice-présidente exécutive du fonds de capital-investissement In-Q-Tel, contrôlé par la CIA, Thomas Frieden, ex-directeur des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) sous l’administration Obama, Francis Collins, ancien directeur des Instituts nationaux de la santé, Jeffrey Wadsworth, chercheur en chef de Pfizer, et d’autres encore.
« Un cercle étroit des élites américaines »
Toutes ces personnes seraient liées au parti Démocrate américain. Les leaders de celui-ci, a souligné M. Kirillov, inspirent les recherches bio-militaires et des « schémas secrets de blanchiment d’argent dans l’intérêt d’un cercle étroit des élites américaines », a affirmé le responsable russe.
Le rapport en question concernerait des activités menées en Ukraine, notamment au sein de l’Institut antipesteux Metchnikov d’Ukraine, l’Institut de médecine vétérinaire (de Kiev), l’Institut d’épidémiologie et d’hygiène de Lvov. Il porte sur trois sous-traitants du Pentagone et contient les données personnelles de trente employés de laboratoires et de sept responsables de la Défense américaine, selon le général russe.
Source: Sputnik