Aoun le président ne s’est pas démarqué de celui d’avant la présidence.
Chaque fois que l’occasion se présente, le président de la république libanais réitère les mêmes positions qu’il avait sans cesse exprimées, aussi bien sur la Syrie que sur le Hezbollah et son armement.
« La Syrie sans Assad (le président syrien Bachar, ndlr) serait une deuxième Libye ,…, il est le seul à pouvoir rétablir l’ordre», a affirmé lors d’un entretien télévisé accordé à la chaine de télévision égyptienne CBC, dimanche, la veille d’un voyage officiel en Egypte.
Le combattants du « Hezbollah sont les habitants du sud-Liban, ce sont des Libanais dont le sol avait été occupé et dont une partie l’est encore », a-t-il aussi confirmé lorsqu’il a été interrogé sur sa position du parti de la Résistance. Il a ajouté que « l’armement du Hezbollah n’est pas en contradiction avec l’Etat, mais constitue une partie intégrante de l’outil de défense du Liban ».
Le président libanais est arrivé ce lundi après-midi au Caire où il a été reçu lundi par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi pour sa première visite en Egypte depuis son élection en octobre.
A son arrivée, M. Aoun s’est rendu au palais présidentiel pour entamer sa visite de deux jours en Egypte, indique l’AFP.
Il rencontrera également le chef de l’église copte orthodoxe d’Egypte, le pape Tawadros II plus tard dans la journée, précise un communiqué de l’église copte. Et il sera aussi reçu par le Grand imam d’Al-Azhar Ahmad al-Tayeb, à la tête de la prestigieuse institution théologique.
Le président libanais se rendra mardi à la Ligue Arabe, dont le siège est au Caire où il doit rencontrer son secrétaire général, l’Egyptien Ahmed Aboul Gheit.
Le mois dernier, le président Aoun s’était rendu en Arabie saoudite pour y rencontrer le roi Salmane.