Le 8 octobre 2022, un attentat terroriste (très certainement mené par l’Ukraine) a endommagé une partie du pont de Crimée, et tué trois personnes. Sans surprise, plusieurs officiels ukrainiens ont célébré la nouvelle, pointant ainsi eux-mêmes un doigt accusateur sur l’Ukraine, et sa nature d’État terroriste.
À 6 h 07 ce 8 octobre 2022, quelques voitures et camions empruntent le pont de Crimée lorsqu’un des camions explose sur la route, faisant tomber une partie du tablier du pont, et déclenchant l’incendie de sept wagons de carburant dont le train passait en même temps sur la voie ferrée.
Une des travées du pont routier s’est effondrée dans la mer, emportant avec elle le camion kamikaze et une voiture. Le bilan est actuellement de trois morts. L’incendie des wagons de carburant n’a quant à lui pas fait de victimes et il a été éteint quatre heures plus tard, vers 10 h ce matin.
L’arche navigable du pont n’a par contre pas été endommagée et le trafic maritime peut donc se poursuivre à travail le détroit de Kertch. À l’heure où j’écris ces lignes le trafic ferroviaire a déjà repris sur le pont de Crimée, ainsi que la circulation des véhicules sur la voie routière encore intacte. Les véhicules sont désormais vérifiés minutieusement avant de pouvoir emprunter le pont.
Ce qui est étrange c’est que normalement, les véhicules entrant sur le pont de Crimée doivent passer à travers un scanner géant, capable de détecter les explosifs.
La question est donc est-ce que le camion est bien passé dans le scanner, et ce dernier a-t-il fonctionné correctement ?
De plus, au vu de la vidéo publiée par Mash montrant l’inspection manuelle très rapide du camion par la police russe, vient alors la question de la compétence et de l’implication des personnes chargées d’assurer la sécurité du pont de Crimée.
Si les personnes chargées de vérifier les véhicules ont failli à leur devoir, il faut non seulement qu’elles soient renvoyées, mais qu’elles soient aussi poursuivies en justice. Car leur incompétence/inaction a eu des conséquences tragiques et graves.
Et puisqu’on en est à chercher les personnes responsables, il faut aussi bien sûr identifier les auteurs et les commanditaires de l’attentat terroriste contre le pont de Crimée. De ce point de vue-là, il semble évident que cet attentat terroriste est l’œuvre de l’Ukraine.
En effet, rapidement, Mikhaïl Podoliak, un des conseillers du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a posté sur Twitter une photo du pont de Crimée endommagé avec un texte qui laisse peu de doutes sur l’origine de cet attentat terroriste.
Le ministère ukrainien de la Défense a lui aussi écrit un tweet se félicitant de la destruction du pont de Crimée. Et peu importe si des personnes innocentes sont mortes dans cet attentat terroriste.
Au vu du grand nombre de fois où les autorités ukrainiennes ont menacé de s’en prendre au pont de Crimée, il n’est pas difficile de comprendre qui est au moins l’un des commanditaires de cet attentat terroriste.
Ainsi, en juillet 2022, Alexeï Arestovitch, conseiller de Volodymyr Zelensky, avait clairement dit que l’armée ukrainienne frapperait le pont de Crimée dès qu’elle en aurait la possibilité.
« Les forces armées ukrainiennes frapperont le pont de Crimée lorsque cela sera techniquement possible. Nous devons choisir le moment pour que sa destruction cause le maximum de dégâts à la Russie », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Politeka Online.
Autre indice, le ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Reinsalu, a ouvertement félicité l’Ukraine, qu’il considère comme étant à l’origine de l’attentat terroriste qui a frappé le pont de Crimée.
« L’Estonie s’en réjouit certainement et félicite les unités d’opérations spéciales ukrainiennes, qui sont certainement à l’origine de cette opération », a déclaré le ministre.
Le coup de grâce a été porté par le Washington Post qui a écrit qu’un officiel de Kiev avait confirmé que les services secrets ukrainiens étaient derrière l’attentat terroriste qui a frappé le pont de Crimée.
« Un responsable du gouvernement ukrainien a déclaré samedi au Washington Post que les services secrets ukrainiens étaient derrière l’attaque du pont. Le site d’information Ukrainska Pravda a été le premier à faire état du rôle supposé du gouvernement, citant un responsable des forces de l’ordre non identifié qui a déclaré que le service de sécurité ukrainien, le SBU, était impliqué », peut-on lire dans l’article.
En ce qui concerne l’utilisation manifeste d’un véhicule kamikaze, je rappelle que depuis des années, l’Ukraine récupère des terroristes islamistes exfiltrés de Syrie, et des terroristes tchétchènes, à qui le SBU a même, pour certains, donné des passeports ukrainiens (avec lesquels ils peuvent ensuite entrer dans l’UE sans visa, pour rappel là aussi). Il n’y a donc rien d’étonnant à voir l’Ukraine utiliser les mêmes méthodes que les terroristes islamistes de Syrie.
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Par Christelle Néant
Source : Donbass Insider