Les députés iraniens ont approuvé, le mercredi 2 août, un traité sur le transfèrement mutuel de condamnés entre l’Iran et la Belgique, où la ratification du texte en juillet avait déclenché une vive controverse.
Le traité a été dénoncé en Belgique, notamment par des opposants iraniens en exil, comme une porte ouverte à la remise à Téhéran d’un diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné en 2021 en Belgique, rapporte l’AFP.
Condamné en 2021 à 20 ans de prison
Les députés belges avaient ratifié le 20 juillet à une large majorité le traité belgo-iranien apportant un cadre légal à un échange de condamnés entre les deux pays.
Le gouvernement belge défend le projet comme le seul moyen d’obtenir la libération d’Olivier Vandecasteele, arrêté à Téhéran le 24 février et accusé d’espionnage.
«Les représentants du peuple ont approuvé le projet de traité sur le transfèrement (mutuel) des condamnés entre la République islamique d’Iran et le Royaume de Belgique», a annoncé Icana, le site du parlement iranien.
Âgé de 50 ans, M.Assadi a été condamné en février 2021 à 20 ans de prison par un tribunal belge, sous prétexte d’avoir projeté à commettre un attentat à l’explosif en juin 2018 contre un rassemblement annuel d’opposants iraniens près de Paris.
Les parlementaires iraniens ont approuvé le traité avec «195 voix pour, 2 voix contre et 7 abstentions (sur un total de 290 députés), lors d’une séance publique», a rapporté Icana.