La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a affirmé que les forces ukrainiennes avaient réalisé des attaques sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié, contrôlé par l’armée russe.
«Le 18 juillet, les forces armées ukrainiennes, à l’aide d’un drone, ont lancé une attaque sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié», a déclaré le 21 juillet la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
D’après cette même source, la frappe en question a été effectuée «à proximité immédiate» de cette centrale sous contrôle de l’armée russe, située dans la région ukrainienne de Zaporojié.
La frappe de drone aurait eu lieu «à quelques dizaines de mètres des installations ayant une importance critique pour la sécurité de la centrale : non loin de l’installation de stockage du combustible nucléaire usé et des cuves [contenant le liquide de] refroidissement du réacteur».
De plus, selon la porte-parole de la diplomatie russe, l’Ukraine a réalisé de nouvelles frappes de drones sur le territoire de cette même centrale le 20 juillet.
«La responsabilité des conséquences possibles d’un tel comportement du régime de Kiev [reposera] à la fois sur l’Ukraine et sur les Etats qui fournissent un soutien militaire au régime criminel de Zelensky. Ceux qui sont coupables de ce crime et des autres, ainsi que le régime de Kiev, doivent être identifiés et dûment punis», a-t-elle ajouté.
Ce 21 juillet également, l’opérateur ukrainien de l’énergie nucléaire a de son côté accusé la Russie de stocker des armes lourdes et des munitions sur le site de la centrale de Zaporojié.
Selon Energoatom, au moins 14 unités de matériel militaire lourd avec leurs munitions seraient ainsi stockées dans la salle des machines du réacteur n°1 de la centrale, la plus grande d’Europe.
«L’ensemble de l’arsenal lourd amené avec toutes les munitions est désormais très proche des équipements qui assurent le fonctionnement du turbo-générateur», a déclaré la société ukrainienne sur sa chaîne Telegram, citée par l’AFP.
Fort de ses accusations, la compagnie ukrainienne s’alarme d’un risque de détonation accidentelle et d’incendie.
Pour rappel, l’armée russe a pris le contrôle d’une partie de la région de Zaporojié dans le cadre de son opération militaire en Ukraine.
Source: Avec RT