La direction générale de la Sureté générale a étouffé dans l’embryon un plan concocté par Daesh destiné à frapper le cœur de la capitale libanaise, et plus précisément son quartier huppé qui appartient à la société Solidere.
Selon les médias libanais, ce plan a été découvert alors que cette milice wahhabite terroriste en était à la phase de recrutement de l’employé. De nationalité libanaise, originaire de la ville sudiste de Saïda, il travaille dans cette société dont la majeure partie des actions revient au Premier ministre actuel Saad Hariri.
Selon al-Akhbar, cet employé n’est pas n’importe lequel: il était responsable de la surveillance par caméra de Solidere.
Daesh l’avait chargé de la mission de mettre au point une banque de cibles et de collecter des informations sur les convois des personnalités politiques et des sites économiques et touristiques au cœur de Beyrouth. De même, il devait récolter des informations sur les entrées et les sorties de la maison du Premier ministre.
Selon des sources judiciaires, le suspect a été arrêté le 10 janvier dernier, après avoir été détecté techniquement. Dans ses aveux, il a révélé avoir été recruté par une jeune palestinien qui réside dans le camp des refugiés de Aïl al-Hélwé à Saïda.
Sans tarder, ce dernier a été arrêté à son tour. Il a tout de suite avoué travailler pour le compte de Daesh dans le recrutement des jeunes pour les envoyer à Raqqa, capitale auto proclamée de la milice wahhabite dans l’est syrien. Il a avoué aussi avoir recruté le frère du Libanais capturé.