Le commandant du Corps des Gardiens de la révolution en Iran (CGRI), le général de division Hossein Salami, a déclaré que « les guerres les plus actuelles et les plus réalistes aujourd’hui sont celles du renseignement, et notre renseignement est au centre de cette arène dans laquelle tous les outils sont utilisés. »
M. Salami a tenu ces propos lors d’un discours prononcé pendant une cérémonie pour rendre hommage à l’ancien chef de l’Organisation du renseignement du CGRI Hussein Taeb, qui a été désigné comme conseiller du commandant des Gardiens de la révolution, et pour saluer la désignation de Mohammad Kazemi, nommé à sa place deux jours auparavant.
Le général iranien a souligné que « l’ennemi cherche à empêcher la formation et la propagation d’un gouvernement juste, capable et inclusif au nom de l’islam, afin qu’il ne restreigne pas son espace de respiration ».
Il a souligné que la lutte contre cet ennemi est « sans fin », et elle exige « un système et une structure de renseignement professionnels, honorables et compétents».
Le nouveau chef du Service de renseignement du CGRI avait pendant de nombreuses années dirigé l’Organisation de protection du renseignement des Gardiens de la révolution. Il possède une vaste expérience dans le domaine de la sécurité et du renseignement.
Nous faisons face à différents types de menaces
Pour sa part, le chef d’état-major de l’armée iranienne le général de division Mohamad Bagheri a déclaré que les forces armées iraniennes sont confrontées à différents types de menaces.
« De nombreux pays du monde pourraient ne pas faire face à des menaces ou faire face à un seul type de menace. Mais nos forces armées sont confrontées à différents types de menaces. La République islamique, qui est le résultat d’efforts et de lutte depuis plusieurs décennies, est soumise à différents types d’attaques, de complots et de menaces », a-t-il dit dans son discours prononcé ce dimanche 26 juin, lors du Forum national pour l’éducation dans les forces armées iraniennes, tenu à l’Université Chahid Mahallali, dans la ville sainte de Qom, au sud de Téhéran.
Il a ajouté : « Alors que nous sommes confrontés à de dures menaces militaires de la part de grandes puissances qui ont leurs propres exigences, nous sommes également confrontés à d’autres menaces ».
Selon lui, sans capacité morale, les effectifs humains sont incapables de résister et de persévérer.
« Nous devons rechercher nos capacités dans la confrontation avec les Etats-Unis dans les valeurs morales et la voie de l’éducation des cadres humains », a-t-il ajouté.
Il a souligné que la tâche des forces armées, en plus d’affronter l’ennemi sur le terrain, est également d’affronter sa guerre psychologique et de diffuser la culture révolutionnaire et islamique.
Faisant référence à Daech, il a conclu : « Le monde entier se tenait derrière les terroristes et face à l’Iran. Ils avaient beaucoup d’argent et de capacités, mais l’équipement matériel ne les a pas aidés. Aujourd’hui, avec la bénédiction du sang du martyr Qassem Soleimani et de ses pairs, la sécurité a été établie en Irak et en Syrie ».
Source: Médias