Au moins 16 personnes ont été tuées, le mercredi 25 mai, en Afghanistan dans quatre attentats à la bombe: trois contre des minibus à Mazar-e-Sharif (Nord), revendiqués par le groupe takfiro-wahhabite Daesh (EI) et un contre une mosquée dans la capitale Kaboul, selon les autorités.
À Mazar-e-Sharif, la grande ville du nord, « les bombes ont été placées à bord de trois minibus dans différents quartiers de la ville », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police provinciale de Balkh, Asif Waziri.
Au moins dix personnes sont mortes et une quinzaine d’autres ont été blessées, selon la police et les services de santé.
Daesh a revendiqué ces attaques terroristes dans la soirée.
À Kaboul, un autre attentat à la bombe a visé dans la soirée une mosquée, tuant au moins deux personnes et en blessant dix autres ; la bombe avait été placée à l’intérieur d’un ventilateur dans la mosquée, a indiqué le ministère de l’Intérieur.
Un défi sécuritaire pour les Talibans
Le nombre d’attentats a diminué dans le pays depuis que les Talibans ont pris le pouvoir en août, mais une série d’attaques meurtrières à la bombe revendiquées par Daesh, dans lesquelles des dizaines de personnes ont trouvé la mort, a frappé le pays fin avril, pendant le mois saint du Ramadan.
Les Talibans tentent de minimiser la menace du groupe takfiro-wahhabite, et mènent une lutte sans pitié contre le groupe, qu’ils combattent depuis des années.
Ils ont multiplié les raids, notamment dans la province orientale de Nangarhar, et arrêté des centaines d’hommes accusés d’en faire partie.