Des membres du Parlement algérien ont proposé de relancer un projet de loi criminalisant la normalisation avec « Israël ».
Selon la télévision libanaise d’information al-Mayadeen, le projet a été proposé par le bloc parlementaire du mouvement « Société pour la paix », qui a choisi de le présenter lors de la commémoration du 74e anniversaire de la Nakba palestinienne.
Le premier article de la proposition stipule que le but de la loi est de criminaliser la normalisation avec « Israël », afin de fortifier la position historique de l’État algérien qui rejette la normalisation.
Dans d’autres articles, on cite qu' »il est interdit de traiter ou d’établir des contacts ou des relations ou d’ouvrir des bureaux de représentation de quelque nature que ce soit et à quelque niveau que ce soit avec l’entité sioniste, directement ou indirectement ».
Il est également interdit à toute personne de « conclure, personnellement ou par procuration, une convention avec des organismes ou des personnes résidant en territoire occupé, lui appartenant par leur nationalité, travaillant pour son compte ou à son profit, lorsque l’objet de l’accord sont des accords commerciaux ou des opérations financières, ou toute autre transaction de quelque nature que ce soit ».
Il est également prohibé de voyager à destination et en provenance d’«Israël » et d’établir des contacts et des réunions avec des organismes et des personnes, ainsi que l’entrée ou l’accueil de ressortissants israéliens en Algérie ou au siège des missions diplomatiques et des succursales qui lui sont affiliées.
Il est également interdit de participer à toute activité qui se déroule en « Israël », qu’elle soit politique, académique, économique, culturelle, artistique ou sportive, organisée par des organismes officiels ou non officiels.
La proposition interdit également aux utilisateurs d’Internet ou des moyens de communication électroniques de traiter et de contracter avec des sites Web ou des services électroniques établis ou affiliés à « Israël ».
Le représentant parlementaire du mouvement « Société pour la paix », Youssef Ajesa, a révélé à al-Mayadeen que « ce document est le même que celui qui avait été présenté le mois de janvier dernier, par des représentants de plusieurs formations politiques à la présidence du parlement », avant la dissolution du conseil par le président Abdelmadjid Tebboune.