Des incidents ont éclaté lors des défilés parisien, dimanche 1er mai. Le ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, a condamné les violences.
À Paris, une dizaine d’activistes d’extrême-gauche a pris la tête du cortège de la manifestation, dimanche 1er mai. Quarante-cinq minutes après le départ, ils s’isolent pour monter une barricade. Les premières violences éclatent. Quelques minutes plus tard, des flammes de plusieurs mètres de haut forment une épaisse colonne de fumée noire. Un pompier est violemment pris à partie par une manifestante, alors qu’il tente d’éteindre le feu.
De nombreux leaders politiques de gauche, comme Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Olivier Faure (PS) sont également présents dans le cortège.
Ailleurs, d’autres incidents ont également perturbé les manifestations.
A Rennes, plusieurs centaines de militants d’ultra-gauche ont joué pendant deux heures au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, qui ont fait usage de lacrymogènes et d’un canon à eau. Des feux de poubelles ont été constatés.
A Nantes, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser des militants d’ultra-gauche qui commettaient des dégradations, selon la préfecture.
45 personnes interpellées
Au total, une quinzaine d’enseignes ont été vandalisées, mais aussi des banques et des agences immobilières. Un restaurateur s’est barricadé, après avoir évacué tous les clients de sa terrasse en attendant la fin des violences. « Ça désole un petit peu, parce que nous, on est juste là pour bosser », confie-t-il. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé des violences inacceptables. Huit membres des forces de l’odre ont été blessés, et 45 personnes ont été interpellées.
Source: Agences