A la veille de la célébration de la journée internationale d’al-Qods, organisée tous les derniers vendredis du mois d Ramadan, l’Iran a rappelé l’initiative qu’elle avait mise au point et qui est destinée à résoudre le conflit arabo-israélien .
« Cette initiative politique présentée par l’Iran sur la Palestine est enregistrée auprès des Nations Unies », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, le mercredi 27 avril, dans son discours au Forum international al-Qods, tenu à Téhéran.
Précisant que l’Iran prend des mesures pour activer cette initiative, il a indiqué que « pour la mettre en œuvre, nous prévoyons de tenir une conférence à Téhéran le mois prochain, avec la participation des ministres des Affaires étrangères d’un certain nombre de pays islamiques et régionaux ».
« Notre initiative consiste à organiser un référendum général en Palestine pour déterminer son sort, avec la participation de tous les habitants originels de la Palestine, chrétiens, juifs et musulmans, et non ses résidents indésirables. Le résultat de ce référendum, général et direct, doit déboucher sur la formation d’un gouvernement palestinien unifié qui gouverne toutes les terres palestiniennes », a-t-il ajouté.
M. Amir-Abdollahian a poursuivi : « Cette initiative iranienne n’a rien d’une propagande. Elle stipule de mener un recensement général de la population en Palestine avec le soutien des Nations Unies et des pays islamiques. Ce qui nécessite un fonds financier pour soutenir la mise en exécution de ce projet».
Il a rappelé que le guide suprême iranien Ali Khamenei « s’est plusieurs fois référé à cette vision » dans ses discours.
Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que « la constante jusqu’à présent pour la libération de la Palestine et de la ville sainte d’al-Qods et puis la formation d’un gouvernement palestinien unifié réside dans la résistance, puis la résistance, puis la résistance contre les criminels sionistes ».
Lors de son discours, il a révélé qu’il y a dix ans, les occidentaux avaient dit à ses collègues pendant des tractations que leur principal problème avec l’Iran était son soutien à la Palestine et sa non-reconnaissance de l’entité sioniste.
« L’Occident nous a dit que si vous reconnaissez cette entité, vous pouvez acquérir ou construire une bombe nucléaire si vous le souhaitez, et il n’y aura aucun problème à cela ! », a-t-il aussi rapporté.
Source: Médias