103 listes devraient s’affronter lors des élections législatives du 15 mai, c’est ce qu’a déclaré le ministre libanais de l’Intérieur Bassam Mawlawi.
Les propos de M.Mawlawi sont intervenus lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère libanais de l’Intérieur, lundi soir 4 avril, après l’expiration du délai d’enregistrement des listes électorales.
La loi électorale au Liban stipule que tout candidat qui n’appartient pas à une liste perdra sa candidature et sera considéré comme exclu de la course électorale.
La liste électorale comprend un certain nombre de candidats aux sièges parlementaires des 15 circonscriptions.
A la mi-mars, le nombre des candidats s’élevait à 1 044, la candidature étant close, aujourd’hui ce nombre est tombé à 718 après le retrait de 42 candidats et l’échec de 284 autres à joindre des listes électorales, a expliqué M.Mawlawi.
Le ministre a en outre souligné que le nombre de listes électorales a enregistré une augmentation remarquable par rapport aux dernières élections législatives en 2018, soit 77 listes.
Les élections législatives ont lieu au Liban tous les 4 ans, selon la répartition adoptée depuis l’accord de Taëf en 1989, avec 128 sièges répartis entre musulmans et chrétiens dans tout le pays.
Les 128 sièges sont répartis comme suit : 28 pour les sunnites, 28 pour les chiites, 8 pour les druzes, 34 pour les maronites, 14 pour les orthodoxes, 8 pour les catholiques, 5 pour les arméniens, deux sièges pour les alaouites et un siège pour les minorités au sein de la communauté chrétienne.
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen